Samedi dernier, lors d'une rencontre aux Feux de la Saint-Jean des Résidences, Christian Proust m’a proposé un débat face à lui le 26 juin prochain.
Je ne participerai pas à cette farce, cette pantalonnade, organisée dans le
but de valoriser la candidature de M. Proust.
Le piège est grossier: il s'agit de servir de faire valoir à M. Proust, qui
jouit d'une piètre image dans la population belfortaine, notamment à cause de
ses errements à la Sempat, de ses dérives sur Optymo et de ses cumuls de
fonctions. Je ne lui servirai pas de caution en m'affichant à ses côtés.
Je ne l'aiderai pas non plus à se refaire une "virginité" démocratique, lui qui a participé à la confiscation de la Démocratie à Belfort, en imposant une chape de plomb pendant trente ans.
Je n'ai jamais eu peur de débattre, ni avec M. Proust, ni avec aucun autre
candidat à la mairie de Belfort. Cependant, il y a deux manques graves
dans ce qui est présenté:
- un tel débat ne peut pas être organisé par un candidat lui-même, sauf à vouloir en fausser l'esprit. Il faut un arbitre neutre
- un tel débat doit se dérouler en présence du maire de Belfort, et pas seulement avec l'un ou l'autre de ses prétendants...
Si ces deux conditions sont réunies, alors oui, un débat de fond sur l'avenir de Belfort et de l'agglomération est possible. Nous avons encore de longs mois de campagne électorale pour cela.
En attendant, je préfère poursuivre mes échanges directs avec les Belfortains et m'intéresser à leurs préoccupations. Ces échanges sont bien plus satisfaisants, sérieux et constructifs que des joutes politiques d'un autre temps
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