CHRISTOPHE GRUDLER

Communiqué de Marc Fesneau, secrétaire général du MODEM

Suite aux déclarations de M. Bouquet sur FR3 Franche Comté et à l'article de l'Est Républicain du 13 mars 2015, dans lequel M. Meslot parlait "d'accord MODEM - UMP" lors des municipales de 2014, pour justifier son reniement de parole, M. Marc Fesneau, secrétaire général du Mouvement Démocrate, a publié le communiqué ci-dessous:

 

Communiqué de presse 

 

Le candidat Damien Meslot a pensé utile d'utiliser les vieilles méthodes du mensonge et des contre vérités, une nouvelle fois, dans le débat des élections cantonales du Territoire de Belfort. Mais la répétition de mensonges ne font pas une vérité.

En effet, comme secrétaire général du Mouvement Démocrate, je tiens à préciser que, s'agissant d'élections locales, aucun accord global n'a jamais été conclu préalablement ou postérieurement au premier tour des municipales à Belfort, et que le désistement de Monsieur Grudler au profit de Monsieur Meslot s'est fait de son propre chef et sans qu'aucune consigne nationale n'ait été donnée par nos soins. Il serait utile d'ailleurs d'ajouter que l'UMP nationale avait refusé l'investiture de François Bayrou à Pau et que c'est bien la conjonction d'un accord local et le soutien d'Alain Juppé bien avant le premier tour qui ont été déterminants lors de cette élection.

Ayant personnellement suivi la situation de Belfort dans l'entre deux tours des municipales de 2014, et n'en déplaise à Monsieur Meslot, il n'a donc jamais été demandé à Christophe Grudler de se retirer. C'est lui même qui, en conscience et malgré le refus de fusion de Monsieur Meslot, a jugé utile de le soutenir pour le deuxième tour afin de faciliter l'alternance à Belfort. Christophe Grudler avait donc pour sa part fait dès cette époque le choix de l'union.

Il suffit d'ailleurs de relire le déroulé précis pour comprendre que cette théorie ne tient pas. Elle relève d'une bien étrange conception de l'engagement politique qui mêle cynisme, discussions d'arrières cours et mépris de la parole donnée.

Doit-on rappeler que dans une déclaration officielle à l'époque M. Meslot s'engageait à soutenir Christophe Grudler lors des futures départementales ?

 

Je pense qu'il n'y a rien à ajouter à ce communiqué, qui montre bien que MM. Meslot et Bouquet ont menti et que le maire de Belfort a bien renié sa parole.

Reconnaître le rôle des femmes dans la Guerre 1914-18

A l'occasion de la Journée de la Femme, ce 8 Mars, et dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, je souhaite « que l'on reconnaisse davantage le rôle des femmes dans la Guerre 1914-18 ». Je demande notamment au Ministère des Anciens Combattants de reconnaître quatre femmes de Belfort comme « Mortes pour la France ».

Un inventaire complet des femmes victimes de la guerre reste à établir sur toute la France.

Cent ans après la guerre de 1914-18, il est temps de reconnaître le sacrifice des femmes. Elles sont depuis trop longtemps victimes du fait de ne pas avoir été dans les unités combattantes, à quelques exceptions. Leur participation à la guerre a consisté à aider les blessés sur le front et dans les hôpitaux, à participer à l'intendance (nourriture, habillement, etc.) et aussi à travailler dans les usines d'armement à la place des hommes partis au front.
Il y a eu aussi une profonde injustice après guerre, lorsqu'il a fallu établir la liste des Morts pour la France. Bien souvent le cas des femmes, non assimilées à de vrais militaires, a été laissé de côté. Lors de l'établissement du Livre d'Or des victimes de la guerre à Belfort en 1926, la commission a laissé en suspens le cas de deux infirmières, qui n'ont jamais été intégrées dans la liste officielle des victimes. Sur 1100 victimes, seulement une femme a été retenue ! 

Pour réparer cette injustice, j'ai écrit au Ministère des Anciens Combattants, demandant à ce que quatre femmes puissent être intégrées sur le Livre d'Or numérique des « Morts pour la France » que constitue la base de données ministérielle « Mémoire des Hommes ».

Avec Bernard Cuquemelle, qui travaille avec moi sur un ouvrage rendant hommage à toutes ces victimes, nous avons identifié quatre personnes qui doivent être reconnues comme telles.

- Pauline Seiler, 21 ans, infirmière militaire bénévole à l'hôpital de Rethenans (avenue d'Altkirch à Belfort), victime de fièvre typhoïde contractée en service à l'ambulance de Dannemarie, décédée le 24 février 1915 à Belfort.

- Lucienne Tacquard, 27 ans, infirmière volontaire à l'hôpital Sainte-Marie Belfort, décédée de maladie contractée en service, le 1er Mai 1916.

- Louise Jusselme, 36 ans, infirmière militaire volontaire à l'ambulance de Bellemagny (Haut-Rhin), décédée de maladie le 14 Juin 1917 à Belfort.

- Catherine Baumann, 46 ans, cantinière militaire, victime d'un bombardement aérien dans la cour de la caserne Vauban à Belfort (actuel Conseil général du Territoire de Belfort), et décédée 3 mois après, des suites de ses blessures, le 14 Juillet 1916 à Belfort.

J'ai déjà reçu une réponse d'attente du Ministère, qui instruit notre demande. Reconnaître ces quatre personnes comme « Mortes pour la France » sur une base de données nationale, serait une mesure de justice, et une première reconnaissance de l’implication des femmes dans la Grande Guerre. Mais un inventaire complet reste à établir au niveau national.

 

Carte représentant une infirmière secourant un blessé. (Collection Grudler)

Un document rarissime : une infirmière secourant un blessé de guerre à l'hôpital de Belfort (Collection Grudler)

Si besoin, je tiens à votre disposition d'autres belles cartes représentant les femmes infirmières ou soldats pendant la Première guerre mondiale

Gestion des départements : le Territoire reste un mauvais élève

 BFM Business vient de publier, ce 1er Mars 2015, un classement des départements de France les mieux gérés à partir des budgets primitifs 2014.
Sans surprise, le Territoire de Belfort reste un mauvais élève, relégué au fond de la classe : il est 68e sur 81 départements audités !!!!

Si le niveau de dette du Territoire reste dans la moyenne nationale, comme ses dépenses de fonctionnement, d’autres indicateurs le font plonger : un niveau d’imposition trop lourd, et des investissements trop faibles par exemple. 

Bien sûr, les dépenses sociales obligatoires (RSA, aide aux personnes âgées) expliquent en partie cela : cette compétence transférée par l’Etat n’est pas accompagnée du transfert de fonds équivalent par le gouvernement Valls ; cela oblige le Conseil général du Territoire de Belfort à trouver d’autres recettes pour financer ces prestations indispensables… C’est tout simplement scandaleux : l’Etat se soulage sur les collectivités locales !

Mais c’est le cas de tous les départements, et le mauvais classement du Territoire de Belfort n’est dû qu'à la mauvaise gestion de l’actuelle majorité.

Il faut que cette situation de mauvaise gestion cesse, en portant à la tête du Département une majorité nouvelle qui saura être proactive pour porter le Territoire de Belfort vers un avenir meilleur, avec une gestion saine.