CHRISTOPHE GRUDLER

Trier les gens en fonction de la religion est contraire aux valeurs de la République

Je suis en total désaccord avec les propos tenus par Damien Meslot, ce lundi matin, sur l'antenne de France Bleu Belfort-Montbéliard.

Questionné pour savoir si la ville de Belfort allait accueillir des migrants, M. Meslot a clairement laissé entendre qu'il accueillerait uniquement des familles chrétiennes...

On ne peut pas tolérer que, sur le territoire de la République, un maire puisse marquer sa préférence en matière religieuse lorsqu'il s'agit d'accueillir des réfugiés. Toutes les minorités syriennes souffrent là-bas. Des chrétiens bien sûr, mais aussi des musulmans, des juifs, des athées... Il n'y a pas d'échelle de graduation entre les personnes qui souffrent de la guerre et de la misère.

Monsieur Meslot considère qu'il y a les bonnes victimes - les chrétiens - et les mauvaises victimes - les musulmans. C'est une vision effrayante du monde alors que ces victimes sont avant tout des êtres humains. À titre personnel, je me battrai toujours pour les défendre sans aucune discrimination.

J'invite M. Meslot à relire son catéchisme, la pastorale des migrants de l'Eglise de France, ou encore l'appel du pape François auquel il se réfère, sans l'avoir écouté. Jamais il n'a été question d'accorder l'hospitalité aux seuls chrétiens. Il s'agit d'une action humaniste, et non pas d'une action communautariste, comme le propose M. Meslot.

Toute discrimination en fonction de la religion est une atteinte aux principes de la République française, et à la Convention de Genève qui l'interdit strictement.

La situation actuelle est humainement très difficile, je souhaite que le maire de Belfort manifeste de la retenue dans ses propos pour ne pas alimenter ou satisfaire une pensée contraire aux valeurs de notre République.

Elections départementales : être rassembleurs et intelligents

Comme vous le savez, Monsieur le Député-maire-président de la Communauté d’agglomération de Belfort Damien Meslot a renié sa parole (il s’était engagé à me soutenir dès le premier tour aux élections départementales) et vient se présenter contre moi, sur mon canton, dans le seul but de me « dézinguer », et tant pis si cette action empêche de faire basculer la majorité du Conseil général. Et tout cela en oubliant qu’il doit son fauteuil de maire à mon attitude responsable lors des élections municipales.

Face à une telle bêtise, et une telle absence de valeur morale, comment répondre ? Une guerre totale dans tous les cantons, et ainsi voir nos adversaires se frotter les mains ? Ce n’est pas le choix que j’ai fait avec mes amis, ni avec le Mouvement Démocrate que je préside dans le Territoire de Belfort. Nous souhaitons faire preuve d’intelligence de vue, et de hauteur, tout en ne se laissant pas manger…

Face à Meslot le diviseur,  nous opposerons le rassemblement. Il préfère la soustraction et la division ? Nous préfèrons l’addition et la multiplication.

En conséquence, de sa propre initiative, le Mouvement Démocrate du Territoire de Belfort a décidé d’apporter son soutien dès le premier tour aux conseillers généraux d’opposition UMP élus en 2008 et 2011, mes collègues avec lesquels je travaille et je vote dans l’assemblée départementale. Nous soutiendrons donc :

-          Didier Vallverdu sur le canton de Giromagny-Rougemont

-          Florian Bouquet sur le canton de Châtenois-les-Forges

-          Fréderic Rousse-Cédric Perrin sur le canton de Delle-Beaucourt

Par ailleurs, sur le canton de Grandvillars-Fontaine, l’UMP a décidé de soutenir Françoise Ravey, maire de Morvillars, et Yves Bisson, maire de Novillard. Ce sont des centristes dans l’âme. La première, sans étiquette, est une femme que j’estime, le second est l’ancien trésorier du Mouvement Démocrate, qui a depuis rejoint l’UMP. Nous les soutiendrons également.

Nous avions des candidats sur ces cantons. Nous les avons convaincu de ne plus se présenter, afin de jouer cette carte de l’union, avec des candidats de l’UMP, à défaut d’union avec M. Meslot qui n’en veut pas…

Il n’est cependant pas question de soutenir ces candidats « à l’insu de leur plein gré » : nous leur demandons simplement de nous faire savoir qu’ils sont d'accord pour notre soutien, et ils recevront une investiture officielle. Nous les autoriserons également à utiliser le logo-titre que nous avons déposé « Un Nouveau Souffle pour le Territoire de Belfort ». A l’arrivée pour eux, quelques points de plus, qui auraient bien pu être utiles l’autre dimanche dans le Doubs…et qui pourraient l’être pour eux le 22 Mars.

Sur le canton de Bavilliers-Danjoutin, nous soutenons – comme l’UMP – notre ami Modem Eric Koeberlé, maire de Bavilliers, et sa binôme UMP Marie-Claude Chitry-Clerc.

Au total, nous soutiendrons – à notre seule initiative et sans demander de places - les mêmes candidats que l’UMP dans 5 cantons (sur les 9 du département).

Hélas, à l’initiative du diviseur Meslot, nous sommes en opposition frontale sur mon canton de Belfort 3. Par voie de retour, et parce qu’il faut nous défendre, nous présenterons de très bons candidats sur le canton de Belfort 2 (qui compte une partie de mon ancien canton). Nous avons enfin fait une proposition d’union sur le canton de Belfort 1 (Résidences, Le Mont, Pépinière) : M. Meslot n’en a pas voulu. Nous présenterons donc de très bons candidats sur Belfort 1.

Nous réservons pour l’instant notre position sur le canton de Valdoie-Offemont, où pourraient se présenter des candidats indépendants qui ont notre profil moral, et qui savent être fidèles en alliance politique, loin de l’opportunisme. Nous attendons de voir si cette candidature se concrétise et, le cas échéant, nous la soutiendrons.

En agissant ainsi, nous montrons clairement notre volonté de rassemblement, chère à Alain Juppé et une grande partie de l’UMP. Aux électeurs du Territoire de Belfort de sanctionner les diviseurs, et de récompenser les rassembleurs.

C’est à ce prix que nous pourrons mettre en place, ensemble, à la tête du Conseil général du Territoire de Belfort., une nouvelle majorité, respectueuse des hommes et des femmes. Et nous pourrons ainsi emmener les habitants du Territoire de Belfort, non pas vers des joutes tribales d’un autre temps, mais vers un avenir meilleur.

 

S’attaquer aux vrais problèmes

Le résultat de l’élection législative partielle de ce dimanche dans le Doubs (victoire étriquée du candidat PS contre la candidate FN) doit faire réfléchir tous les politiques.

Ils doivent à mon sens en tirer plusieurs enseignements, pas seulement dans le Doubs, mais également dans le Territoire de Belfort voisin, et bien au-delà.

1/ il faut s’attaquer aux vrais problèmes : la montée du chômage et de la précarité est insupportable pour nos concitoyens. C’est pour cette raison, par exemple, qu’un ouvrier sur deux vote FN. Ce n’est pas en les montrant du doigt que le problème sera résolu : s’en prendre au FN de façon incantatoire, ne sert à rien, il vaut mieux consacrer son énergie à agir autour du chômage et de tous les problèmes qui préoccupent nos concitoyens. C’est autour de cet objectif que nous devons nous rassembler localement entre républicains.

2/ Les Français ont deux attentes : ils veulent des attitudes politiques nouvelles et des réponses rapides aux problèmes posés. Ils veulent aussi que l’on arrête de les prendre pour des imbéciles. Par exemple, lorsque le chômage monte sous un gouvernement de droite, ce n’est pas grave pour l’UMP et c’est un scandale pour le PS. Et un mois après sous un gouvernement de gauche, les mêmes jouent des rôles inverses : ce n’est pas grave pour le PS et c’est un scandale pour l’UMP… A toi, à moi…ce courant alternatif, sans résultat, est terminé en France, il faut donc un modèle nouveau pour y parvenir.

3/ Il faut rassembler les forces : face à de tels enjeux, les Français doivent à nouveau croire à leur classe politique. Pour cela, il faut arrêter la politique politicienne, les egos surdimensionnés, les mensonges et la division. Dans le Territoire de Belfort, j’ai proposé l’Union et le Rassemblement depuis des mois ; j’ai tendu la main et le responsable départemental de l’UMP, M. Meslot, m’a craché dedans. Au lieu de consacrer ses forces à gagner des cantons « de gauche » (je n’aime pas cette expression, mais il l’utilise à longueur de journée), il vient même se présenter sur mon canton, pour essayer de me faire chuter, et tant pis si Yves Ackermann sauve son fauteuil de président, c’est pour lui secondaire…

Plus que jamais, je suis attaché à l’Union et au Rassemblement, et je continuerai à me battre pour qu’il existe. Cela passera par la marginalisation progressive de M. Meslot et par une union de tous les conseillers généraux qui veulent vraiment mettre en place une nouvelle majorité responsable à la tête de notre département.

Vive le rassemblement, et vive l’intelligence en politique !!!

Du jamais vu à Belfort depuis la Libération

Bravo aux habitants de Belfort et du Territoire pour leur mobilisation cet après-midi : nous étions entre 12 et 13.000 à manifester.

C'est du jamais vu à Belfort depuis la Libération de 1944. La marche de la grève du Centenaire Alstom en 1979 avait mobilisé beaucoup de monde de même que les manifestations de mai 1968, mais jamais nous n'avions atteint de tels chiffres.

Nous avons participé, ensemble, à un événement historique à Belfort.

C'est un événement fondateur : nous sommes descendus dans la rue pour porter des valeurs, au-delà des clans et des dogmes. C'est un message qui s'adresse à toute la Nation, et donc aussi à la classe politique : à elle de comprendre et de redonner du sens à son action.

L'heure doit être au rassemblement autour des valeurs fondatrices de la République.

Se battre dignement pour défendre notre Liberté

Ma première pensée va aux familles et aux proches des victimes, les journalistes, policiers et employés tués lors de l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo.

Je réclame une justice impitoyable pour ces barbares qui ont exécuté 12 personnes faisant simplement leur travail dans un pays libre, la France. Je suis persuadé que tout est mis en œuvre pour neutraliser ces terroristes; les forces de l'ordre ont tout mon soutien dans cette mission.

La mobilisation générale, digne, que l'on découvre partout en France est un signe fort de défense de la Liberté, et de la Liberté de la presse. Il faut rester dans cette dignité : c'est l'encre qui doit couler, pas le sang; c'est le rassemblement et la fraternité qui doivent l'emporter pour dénoncer et vaincre la haine.

En tant que journaliste de formation, je suis particulièrement sensible à la Liberté de la presse. En 2009, à Prague, j'avais eu le bonheur de recevoir, en tant que directeur de mon journal, le prix mondial du jeune lecteur catégorie Liberté de la presse. J'avais ainsi vu concrètement comment des journalistes voulant faire simplement leur travail étaient l'objet de pressions, de menaces, d'emprisonnement ou d'exécution partout dans le monde. Avec toutes les conséquences sur leurs familles et leurs proches.

En tant que démocrate, je me battrai toujours pour que toutes les opinions puissent s'exprimer en France, notamment dans la presse. C'est la base de notre démocratie, de notre République héritée du Siècle des Lumières.

Voltaire disait : "Je ne suis pas d'accord avec vos idées, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez les exprimer". Je partage cette vision. Charlie Hebdo m'a fait rire (souvent), et m'a parfois heurté ou blessé. Mais c'est cela la démocratie et la liberté d'expression. Elle n'est pas - dans notre République - un privilège de journalistes, mais un droit de tous les citoyens. Le droit de scandaliser, de révolter, d'être irrespectueux, mais aussi le droit de rire ou d'émouvoir...

La mobilisation réussie en France, et notamment à Belfort mercredi et jeudi, de personnes de toutes origines, politiques, religieuses, sociales, raciales, est un signe encourageant dans notre pays. Les Français sont toujours capables de se lever et de s'indigner. C'est le meilleur rempart contre la barbarie et le terrorisme. C'est la victoire des Lumières sur les Ténèbres. Et le combat n'est pas terminé.

 

Forte et émouvante mobilisation des Belfortains jeudi 08 janvier à 12h

Radiations abusives aux Glacis : le maire s'excuse

Suite à la réunion de la Commission administrative de révision de la liste électorale, tenue la semaine dernière, le maire de Belfort Damien Meslot vient de faire parvenir des lettres d'excuse aux électeurs des Glacis injustement destinataires d'un courrier de radiation, alors qu'ils habitent là depuis des années.

C'est un événement important, car jusqu'à maintenant le maire refusait de reconnaître publiquement son erreur. Je me félicite qu'il écrive aux personnes concernées pour leur présenter ses excuses : cela calmera un peu les esprits sur un quartier des Glacis particulièrement énervé d'être l'objet de ces mesures arbitraires et injustes.

Il reste cependant du travail à effectuer : seules une soixantaine d'électrices (les radiations concernent à 90% des femmes) ont reçu cette lettre d'excuse avec engagement de leur réintégration sur la liste électorale de Belfort. Des centaines n'ont pas encore été réintégrées.

J'adresse ce jour un nouveau courrier à Damien Meslot, pour lui faire plusieurs suggestions constructives :

- envoyer ce courrier, et réintégrer immédiatement, toutes les personnes dont l'accusé de réception du courrier est parvenu à la mairie de Belfort. La simple réception de cet Accusé est la preuve que les personnes habitent bien là. À date, près de 150 accusés de réception sont revenus en mairie.

- écrire aux électeurs en simple lettre, et non pas en recommandé, afin de faire des économies. Si 500 personnes devaient être réintégrées cela représenterait au total 5000 euros de frais d'envoi pour la mairie.

- continuer le travail de révision de la liste électorale, en croisant avec le fichier des impôts dont la ville dispose, comme la Circulaire ministérielle le recommande."

 

 

 

Ci-dessous, la lettre du maire:

Radiations abusives liste électorale Belfort : pour tout savoir

Aujourd'hui se réunit la commission administrative de révision de la liste électorale de Belfort, sous la présidence du maire Damien Meslot.

Évidemment, l'affaire des 502 radiations abusives sur le quartier des Glacis sera au cœur de la réunion, avec notamment des comptes à rendre pour le maire aux représentants de l'Etat. Même si ces derniers vont sans doute essayer de trouver la "paix des ménages", ne souhaitant pas un conflit lourd avec la ville de Belfort...mais la Loi c'est la Loi, et c'est le travail de la préfecture de la faire respecter.

Voici en quelques questions et réponses un point sur cette grave affaire, avec les solutions que je préconise :

1/ Est-ce du tripatouillage électorale, ou une erreur de la Ville de Belfort ?
Objectivement, c'est une erreur du cabinet du maire de Belfort. Bien sûr, la politique n'est jamais très loin, et le maire a sans doute eu plaisir à faire le ménage sur le seul quartier des Glacis, où le bureau de vote ne lui est pas favorable (pour mémoire Cantonales 2011 deuxième tour : 20% pour le candidat UMP de Monsieur Meslot, 80% pour moi...; municipales 2014 : lui et moi à même hauteur, Étienne Butzbach devant).
Il a donc demandé une "purge" de la liste électorale des Glacis, mais son collaborateur du cabinet a envoyé un mauvais fichier... D'où la colère du maire... Mais publiquement, il refuse d'assumer son erreur.

1/ Pourquoi 90% des radiations concernent les femmes ?

Tout est parti du courrier envoyé au mois de septembre par le maire aux habitants des Glacis afin de les informer de la démolition de la barre des 16-34 rue Parant. Il leur a écrit en utilisant le fichier électoral, et La Poste (1000 euros d'affranchissement), alors qu'une lettre distribuée dans les boîtes aurait été moins coûteuse et plus efficace.
Problème : cet envoi s'est fait au nom de jeune fille des épouses !!! Le facteur ne connaissait pas Mme Dupond au X rue Payot, a renvoyé la lettre à la mairie (avec la mention "N'habite pas à l'adresse indiquée")....ignorant que Mme Dupond, qui vivait bien là avec son mari, s'appelle maintenant Mme Durand...
C'est donc comme cela que la cabinet a envoyé 502 courriers en recommandé à ces personnes (3000 euros d'affranchissement).

2/ Le maire a affirmé sur France 3 que 90% des radiations concernaient les électeurs de la barre démolie des 16-34 rue Parant. Est-ce vrai ?

Non, c'est un gros mensonge du maire. Sur 502 lettres de radiation, 82 seulement concernent le 16-34 rue Parant, soient 15% !!!! On est bien loin des 90% qu'il annonçait...

3/ La loi est-elle respectée ?
Pour moi, non. La circulaire ministérielle du 25 juillet 2013 donnait des instructions précises :
- lorsqu'une commune suspecte que quelqu'un n'habite plus à l'adresse indiquée, elle doit envoyer un simple courrier d'information au préalable. Et non pas un "Avis de radiation" expliquant que la commission "a pris la décision de vous radier d'office pour cause : départ de la commune".
- on peut voter dans une commune si on y réside, ou si on y paie des impôts. Si la commune pense rayer quelqu'un de la liste car elle suppose qu'il n'y habite plus, elle doit cependant - avant toute radiation - vérifier que la personne ne reste pas contribuable de la ville. C'est donc bien à elle de croiser le fichier électoral avec le fichier des impôts. L'article 109 de la circulaire est clair : "La commission doit s'assurer que l'électeur n'a pas conservé sa qualité de contribuable, et consulter à cet effet les fichiers des contributions locales." Cela n'a pas été fait pour les radiations des Glacis

4/ La procédure va-t-elle se poursuivre ?
Hélas oui. Les électeurs des Glacis qui ont reçu ce courrier vont devoir justifier de leur domicile avant le 31 décembre 2014, en présentant une facture de moins de trois mois au service État-civil. Il faut donc se mobiliser pour conserver ce droit de vote.
Il existe d'autres voies de recours : le tribunal. À saisir au mois de janvier lorsque le maire publiera la liste complète des inscrits sur la liste électorale. La loi dit que l'inscription sur une liste électorale est un droit constitutionnel : jusqu'au jour du vote, le juge peut prononcer en quelques minutes une réintégration d'office sur la liste électorale. Il risque donc d'y avoir des centaines de recours...

5/ Qu'auriez-vous fait à la place du maire ?

La révision de la liste électorale est un devoir pour un maire. Donc pas de problème là-dessus.
- J'aurais confié ce travail au service État-Civil, constitué de fonctionnaires compétents et impartiaux. Et je les aurais missionné clairement pour faire des vérifications en toute indépendance. Ce n'est pas au cabinet du maire, qui est une instance politique, et donc partiale, d'effectuer un tel travail
- Les vérifications sérieuses faites, j'aurais écrit aux personnes concernées par simple courrier. Sur les Glacis, les courriers auraient uniquement concerné les 82 personnes des 16-34 Parant, immeubles fermées (même si je sais que 80% des gens habitent une autre adresse sur le quartier, ou ailleurs dans Belfort).
- Surtout, j'aurais appliqué le même traitement sur toute la ville, afin de ne pas stigmatiser le quartier des Glacis, dont les habitants méritent le respect comme les autres habitants de Belfort.

 

Ci-dessous des extraits de la circulaire du 25 Juillet 2013:

500 électeurs radiés de la liste électorale des Glacis : le maire doit reconnaître son erreur

Comme je le demandais (mon billet précédent sur cette affaire), des dizaines d'électeurs des Glacis se sont déjà rendus hier à la mairie de Belfort, pour protester contre leur radiation arbitraire.

Finalement, ce sont plus de 500 électeurs qui ont été radiés des listes électorales par le maire de Belfort.

Erreur ou intention malveillante contre les habitants du quartier des Glacis ? Je veux croire à la première solution.

Mais pour cela, il faut que Damien Meslot reconnaisse son erreur, plutôt que de ne rien dire publiquement. Il doit assumer, plutôt que de chercher des boucs-émissaires dans son propre cabinet, ou parmi les agents de la Ville de Belfort.

Si le maire refuse de reconnaître cette erreur, il risque d'alimenter l'hypothèse de l'intention malveillante.

Je lui demande donc d'annuler cette "purge", qui a déjà coûté 3000 euros d'affranchissement aux contribuables. Ce n'est pas aux habitants de se justifier, c'est au maire de rétablir la situation sans que les habitants n'aient à agir.

Il pourrait aussi s'appuyer sur le retour en mairie des accusés de réception, qui prouvent bien que les gens habitent à leur adresse, puisqu'ils ont signé le recommandé du facteur.

En tout cas, cette vilaine farce risque de ne pas réconcilier les habitants des Glacis avec la politique et ses dérives.

Liste électorale : purge aux Glacis

Près de 400 électeurs des Glacis viennent d'être radiés d'office de la liste électorale de Belfort : le député-maire Damien Meslot a écrit en personne à ces Belfortains par lettre recommandée reçue samedi. Les radiations concernent 30% du corps électoral des Glacis.

Depuis, un vent de révolte souffle sur le quartier : les personnes radiées, courroucées contre la municipalité, sont venues me voir en tant que conseiller général du quartier.

Des mères de familles, des personnes âgées, ont été radiées alors qu'elles habitent à la même adresse depuis 30 ans, et qu'elles ont toujours voté !!! Et le maire, qui leur écrit à cette même adresse, justifie la radiation par leur "départ de la commune" !!

M. Meslot leur laisse un délai de 24 h pour faire des remarques à la commission administrative qu'il préside.... 24 h lorsque les recommandés arrivent un samedi, au début d'un long week-end du 11 Novembre...

J'écris donc immédiatement au maire pour m'étonner de cette démarche brutale :

- pourquoi aucune vérification n'a été faite avant d'envoyer ces courriers ?

- pourquoi les services n'ont-ils pas informé le maire qu'il risquait de choquer fortement des personnes parfois âgées ?

- pourquoi cette action sur le seul quartier des Glacis ?

- pourquoi 80% des radiations concernent les femmes ?

Il doit s'agir d'une erreur administrative, mais, si je n'obtiens pas de réponse satisfaisante du maire, je saisirai Monsieur le préfet afin que les personnes injustement radiées par M. Meslot puissent être réintégrées sur la liste électorale de Belfort sans avoir de démarches à effectuer.

En attendant, j'invite les habitants des Glacis concernés, à réagir fortement en se rendant à la Mairie  et en me contactant, afin que je puisse défendre au mieux leur droit à voter pour les prochains scrutins

Contact: [email protected] ou 06.46.49.39.27.

Il faut un nouveau président pour le conseil de quartier des Résidences-La Douce

Le conseil de quartier des Résidences-La Douce doit se réunir pour la première fois le 17 novembre sous la présidence de Bachir Bouhmadou, nommé à ce poste par le maire de Belfort. Jusqu'à maintenant directeur de cabinet adjoint du maire, nommé depuis peu à la tête des Salles des jeunes des Résidences et des Glacis, il va passer au tribunal dans quelques semaines pour conduite sans permis, et contrôle positif aux stupéfiants.

Suite aux faits ci-dessus, relatés par l’Est Républicain, je souhaite que la mairie écarte Bachir Bouhmadou de sa fonction de Président du Conseil de quartier des Résidences-La Douce, en attendant que la Justice se prononce.

Je suis attaché à la présomption d'innocence, et je ne souhaite pas d'acharnement personnel. Il s'agit juste d'une mesure conservatoire, dans l'intérêt général de la Ville de Belfort. Ce serait une mesure sage, et de bon sens.

Je note par ailleurs, et avec satisfaction, que M. Meslot ne parle plus de la théorie du complot.

La nomination d'un nouveau président permettra de protéger la Ville de Belfort qui risque d'en pâtir globalement, si une condamnation devait arriver. Si le tribunal innocente M. Bouhmadou, il pourrait reprendre son poste...