CHRISTOPHE GRUDLER

Etienne Butzbach, le « Cumulard » de Belfort

Le magazine l’Express vient de publier un « Palmarès des Cumulards de la République ». Les députés, sénateurs, maires de villes de plus de 20 000 habitants, députés Européens, président de conseils régionaux, ont été classés en fonction des mandats et des fonctions qu’ils exercent. L’Express considère que les mandats de parlementaires et de maires de villes de plus de 50 000 habitants, sont des mandats à plein temps, et donc que tous les élus qui exercent ces 2 fonctions sont au stade de « surcumul ».

Surcumul qui explose lorsqu‘en plus, l’élu exerce des fonctions dans les instances locales comme la CAB.

Dans ce classement, qui concerne 1 573 élus français, nous constatons que le Maire de Belfort, Etienne Butzbach, est classé 108^ème. Il figure donc dans le top des 7% des élus français les plus cumulards.

Pour sa défense, il expliquera sans doute qu’il vient de démissionner du Conseil régional de Franche-Comté…mais il oubliera de dire qu’il a compensé le retrait de ce mandat par une nouvelle casquette : il est depuis l’été Président du Syndicat mixte de l’aire urbaine (SMAU).

De toute façon, cela montre que M. Butzbach cumule les mandats et les fonctions de façon exagérée, et largement au-dessus de la moyenne française.

N’oublions pas, également, qu’il s’est présenté aux élections législatives de 2012, et que, s’il avait été élu, il aurait, bien sûr, dû abandonner son mandat au Conseil Régional, mais aurait alors été classé dans les 50 premiers « cumulards » français. Les électeurs du Territoire de Belfort ne l’ont pas voulu. Heureusement.

Une grande ville comme Belfort (deuxième ville de Franche-Comté) oblige à tenir des fonctions importantes (CAB, syndicats urbains, hôpital…). Le classement des « cumulards » montre clairement qu’il est impossible de cumuler la fonction de maire avec celle de député ou sénateur.

La loi va bientôt interdire ces cumuls abusifs, mais le simple bon sens montre qu’un élu ne peut pas remplir ses missions correctement et entièrement, s’il se place en cumul de mandats.

Cette étude du magazine l’Express me conforte dans mon choix d’être demain un maire à temps plein, sans aucun autre mandat national. 

P.P.A. : Je salue la sagesse de l’arrêté préfectoral

Le plan de protection de l’atmosphère de l’aire urbaine (PPA) est un enjeu majeur pour les années à venir. Il y a deux risques identifiés : les incidences sur la santé des habitants en cas de pics de pollution, et la crainte des foudres de l’Union européenne, qui peut sanctionner la France si les PPA ne sont pas mis en place dans certaines agglomérations.

Le PPA a pour point de départ le dépassement d’un seuil d’alerte, survenu une seule fois il y a 4 ans. Des données plus actuelles auraient été utiles.

Si je reste sceptique sur certaines mesures du PPA (notamment pour les déchets verts qu’il faut transporter en déchetterie en voiture, donc en générant de la pollution), je tiens à saluer la sagesse de l’arrêté préfectoral. Il n’a pas tenu compte de la position intégriste de la Commission d’enquête qui proposait de limiter, une nouvelle fois, la vitesse sur l’autoroute… Je rappelle qu’en France la vitesse limite sur autoroute est de 130 km/h. Une mesure a déjà été prise en la réduisant à 110 km/h entre Bessoncourt et Mathay. Cette mesure – à l’origine provisoire – a été maintenue lors de la mise à deux fois trois voies de l’autoroute. Réduire une nouvelle fois, pour limiter l’A36 à 90 km/h, aurait été un non-sens.

La préfecture propose de prendre des mesures provisoires de limitation de vitesse uniquement en cas de pic de pollution : c’est assurément la meilleure voie.

Si elle voulait vraiment lutter contre les pollutions automobiles, la Commission d’enquête aurait pu avoir le courage de demander un nouveau plan de circulation de Belfort : à cause d’Optymo2, qui rallonge les distances et temps de parcours des voitures (bouchons, pont Carnot en sens unique…), la pollution automobile augmente à Belfort. Elle aurait pu avoir le courage de demander la plantation de nombreux arbres dans la ville, au lieu des arrachages (notamment sur la place d’Armes et la place Rabin) : il est prouvé que les végétaux sont un moyen efficace de lutter contre la pollution de l’air (http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2579_arbres_ville_pollution_atmospherique.php)

Les grands arbres de la place Rabin arrachés pour Optymo. 

Globalement, les raisons de la pollution sont connues : c’est d’abord l’industrie et le chauffage individuel qui polluent massivement. Mais nous avons besoin de nos usines, et nous avons besoin de nous chauffer. Il convient donc de trouver un équilibre, et l’arrêté préfectoral semble le respecter. Je m’en réjouis.

Les collectivités locales doivent maintenant poursuivre leurs efforts, car il faudra montrer l’exemple dans les prochaines années – au-delà des contraintes du PPA - en matière d’économie d’énergie, de déplacements verts, et de réduction des pollutions. C’est un enjeu vital pour l’aire urbaine. 

EN AVANT, BELFORT !

Chers amis fidèles lecteurs de ce blog,

Vous le savez sans doute déjà, j'ai déclaré publiquement aujourd'hui, vendredi 06 septembre, lors d'une conférence de presse, ma candidature à la Mairie de Belfort.

Je tenais à vous communiquer tout de suite la lettre que tous les Belfortains vont recevoir dans les jours qui viennent, et qui explique ma candidature.

 

Mesdames, Messieurs, chères Belfortaines, chers Belfortains,

J’ai décidé d’être candidat à la mairie de Belfort, à la tête d’une liste de rassemblement, pour les élections municipales de mars 2014.

Avant de vous présenter d’ici quelques semaines mon projet de renouveau pour notre ville, je souhaite vous expliquer les raisons de ma candidature.

Belfort est la ville que j’aime, où je suis né et où j’habite avec ma famille. Je souhaite la servir dans l’intérêt général des Belfortains.

Belfort a besoin d’oxygène démocratique, et d’alternance. Depuis près de 40 ans, les mêmes détiennent tous les pouvoirs. Ce n’est pas sain, ni pour notre démocratie locale, ni pour l’action municipale.

Pour faire gagner Belfort en mars 2014, il faut réunir les conditions de la victoire. La première est l’Union de ceux qui souhaitent servir notre ville autour d’un projet. La seconde est la crédibilité de mon équipe, qui montrera ses compétences, sa disponibilité pour agir. Il faut créer une nouvelle dynamique dans l’action municipale.

C’est pourquoi j’ai entrepris depuis longtemps de rassembler, en nouant le dialogue avec ceux qui veulent vraiment en finir avec la majorité actuelle. Et cela sans polémiquer. Le maire d’une ville comme Belfort doit rassembler, et non diviser. Il doit élever le débat et non le rabaisser en querelles politiciennes.

Cette démarche de rassemblement a déjà convaincu plusieurs sensibilités : le député Michel Zumkeller, l'UDI, le MODEM, des sympathisants de l’UMP, des radicaux, du centre gauche… S’y ajoutent des personnalités de premier plan issues de la société civile, engagées dans le monde associatif, sensibles à l’écologie, au développement économique, à la vie des quartiers, etc.

C’est la raison pour laquelle ma candidature est la plus crédible et la plus légitime pour porter l’alternance politique dont Belfort a besoin.

Je suis prêt à relever les défis de notre ville :

          - conseiller municipal d’opposition de Belfort depuis 2001, sans jamais démissionner, j’ai l’expérience nécessaire pour la gouvernance de notre ville, la gestion des budgets et des projets municipaux.

          - entouré d’une équipe solide, expérimentée et compétente, je peux intervenir dans tous les domaines. Cette équipe vous sera présentée dans les prochains mois.

Aujourd’hui, j’appelle à poursuivre le rassemblement des hommes et des femmes qui veulent que cela change à Belfort. Qu’ils nous rejoignent ! Nous avons besoin de toutes les compétences.

Je suis déterminé à vous mener vers la victoire.

Comptant sur votre dévouement et votre volonté de changement,

 

Christophe GRUDLER

 

Avec les représentants de la presse, à la terrasse du Café du Théâtre.

Oui à la bibliothèque Léon Deubel

Etienne Butzbach, maire de Belfort, vient d’annoncer qu’il proposera au conseil municipal de donner le nom de Léon Deubel à la Bibliothèque municipale des 4 As. Je me réjouis de cette initiative qui met à l’honneur l’un de nos plus grands poètes belfortains.

Léon Deubel (1879-1913) reste hélas trop méconnu à Belfort. Pourtant, une rue de Belfort-Nord porte son nom, juste à côté de la rue Louis Pergaud, son ami poète. Pourtant, un buste de Léon Deubel figure en bonne place au square Lechten à Belfort.

Pourtant enfin, sa poésie est gravée dans le mur d’entrée du cimetière Bellevue à Belfort : « Rien ne s’efface, tout survit/Hier à demain vient se coudre/Le chemin garde dans sa poudre/La trace de ceux qui l’ont suivi ». Une sorte d’épitaphe pour tous les Belfortains qui reposent dans ce cimetière.

A l’occasion du centenaire de la mort de Léon Deubel, la ville de Belfort met en place plusieurs initiatives publiques, que notre groupe Un Nouveau Souffle pour Belfort entend soutenir. Léon Deubel est le poète de tous les Belfortains et il mérite un hommage unanime.

 Dans ce cadre, donner le nom de Léon Deubel à la bibliothèque municipale a tout son sens.

 J’invite cependant le maire de Belfort a bien respecter les procédures et les usages. Il convient de réunir la commission extramunicipale des noms de rues (qui statue aussi sur les bâtiments), afin que des spécialistes de l’urbanisme et de l’Histoire puissent donner leur avis consultatif, avant la saisie du conseil municipal. Ce principe devrait être respecté pour chaque dénomination, ce qui éviterait des polémiques inutiles, comme nous en avons connu au printemps dernier autour d’un projet qui – je l’espère – sera abandonné. (Lire mon commentaire sur ce projet).

 Mais ne gâchons pas notre plaisir : il doit y avoir aujourd’hui consensus autour du nom de Léon Deubel. Notre poète le mérite bien. 

Transports scolaires : quelques témoignages

Lorsque le projet Optymo 2 a été présenté pour la première fois au conseil général en 2010, j’ai été le seul élu à voter contre. Et ce que je pressentais alors arrive aujourd’hui : autour d'une bonne idée à l'origine (personne n'est contre le développement des transports en commun), nous avons droit au diktat des aménageurs qui savent tout et qui n'écoutent pas.

Les commerçants souffrent d'Optymo 2 à Belfort centre ? Des grincheux qui n'ont rien compris...

Les riverains ne peuvent plus habiter au centre-ville ? Ils n'ont qu'à déménager...

Des communes ou des quartiers sont moins desservis, notamment pour le transport scolaire ? On ne peut pas être partout...

 Cette propagande me renforce dans mon regard critique sur ce projet, qu'il faudra  modifier pour qu'il corresponde enfin aux attentes des habitants du Territoire de Belfort.

 Je ne m’oppose pas pour le plaisir de m’opposer, mais pour aider au mieux mes concitoyens de Belfort et du Territoire. Le but est de trouver une solution pour chacun des gros problèmes soulevés, en attendant une refonte complète du système qui ne sera pas possible avant plusieurs mois (2014). Il faut que cela fonctionne.

 Dans ce cadre-là, j’ai reçu avec mon équipe des dizaines d’appel au secours ces derniers jours : quartiers délaissés avec des personnes sans voiture ou au chômage, lycéens laissés à la rue, ou voyant leur temps de trajet triplé, avec 3 bus à prendre…

 Je vous reproduis ci-dessous deux témoignages (dont j’ai gardé l’anonymat, car il s’agit souvent d’une correspondance privée qui m’est adressée). J’en ai reçu des dizaines d’autres plus ponctuels et moins détaillés sur Facebook, Twitter, par mail, téléphone, etc. Cela prouve que les problèmes ne sont pas inventés pour le plaisir.

 A date, je dirai qu’investir 42 millions d’euros pour casser un système de transport, pénaliser les élèves, créer des bouchons dans Belfort, et fragiliser le commerce, c’était vraiment pas la peine… J’espère que le SMTC saura faire preuve de sagesse, et revoir sa copie. En attendant, je continue à centraliser les problèmes et à mobiliser intelligemment.

 

Un habitant de Morvillars

 « Monsieur Grudler, j'ai pu lire dans le journal que tu étais un fervent opposant au nouveau réseau Optymo 2. J'habite à Morvillars. Je peux affirmer que le Sud Territoire est vraiment devenu le parent pauvre d'Optymo. En effet, ayant un enfant scolarisé au Lycée Condorcet en seconde, nous sommes vraiment très inquiet. Auparavant, le village était desservi par des bus directs vers les lycées. Ils ont été purement et simplement supprimés.

De ce fait, nos enfants doivent prendre un bus à 7h01 à la gare de Morvillars qui doit desservir la gare TGV avec une correspondance "d'1 Minute". Le suivant est à plus de 20 minutes après, devant attendre. Pour des jeunes enfants de 15 ans, en hiver, dans le froid, en plein couloir venteux, ça va être épique. De plus, l'arrivé au Lycée va être plus que limite en terme d'horaire.

Pour le retour, ce midi, elle a pris un bus à 12h28 et est arrivée à Morvillars à plus de 13h30.

Grosse cerise sur le gâteau, les horaires papiers que nous avons pu obtenir ne correspondent pas du tout à ce qui est indiqué sur le site internet d'Optymo.

Des parents d'élèves sont en train de tourner dans le village afin de recueillir des témoignages de mécontentement afin de sensibiliser notre maire, Mme Ravey, sur le sujet. Je me tiens à ta disposition pour de plus amples renseignements. »

 

Un lycéen de Foussemagne

 « J'habite la commune de Foussemagne et je suis au Lycée Courbet. L'an dernier, nous avions un bus à 6h50 le matin, nous arrivions à 7h40 au lycée Courbet, ce bus desservait les villages alentours tel que Fontaine, Frais ... Ainsi que tous les lycées de Belfort, il était complet. Cette année, nous avons un bus avec Optymo à la demande, il faut réserver (appel payant), payer le bus, et s'y prendre une heure à l'avance, ET pour rejoindre le lycée Courbet à l'heure (avant 8h00 si l'on compte tous les retards que subissent les bus d'Optymo) nous devons partir à 6h15 ! Avec 1h34 de trajet ! Pour seulement 16 km (Foussemagne -> Belfort). C'est scandaleux, car en plus de ça, nous rentrons après 20h chez nous ! (informations que l'on a eues en appelant Optymo).

Donc, si l'on compte bien, en 1ère S, il faut faire 2 heures de travail personnel (devoirs) par jour chez soi, nous rentrons à 20h00, à 22h00 nous finissons nos devoirs, sans être passés à table, sans s'être lavé et tout ça pour se relever à 5h20 le lendemain matin ? Totalement scandaleux, surtout que nous ne sommes pas les seuls habitants de Foussemagne, et encore moins les seuls à avoir été oubliés dans les villages avoisinant Belfort.

Si vous souhaitez vérifier les informations, s'il vous plaît allez sur : http://siv-optymo.com/www/ci Commune de départ : Foussemagne / Arrêt : Trois Chemins (par exemple)

Commune d'arrivée : Belfort / Arrêt : Lycée Courbet (Ou Courbet) Constatez l'ampleur des dégâts. »

Un plan de circulation incohérent

 M. Chevalier, adjoint à la circulation a fait paraître un communiqué dans la presse de ce lundi 02 septembre, pour défendre le projet Optymo. Ses déclarations m'ont fait bondir et j'ai, à mon tour, diffusé un communiqué afin de rétablir la vérité sur les problèmes de stationnement et de circulation dans notre ville.

 Vous trouverez l'intégralité de ce communiqué ci-dessous:

"Bertrand Chevalier se convertit en agent publicitaire Optymo et semble dire "circulez, il n'y a rien à voir". Le problème est justement qu'aujourd'hui on ne peut plus circuler à Belfort, et qu'il en porte une lourde responsabilité. En tant qu'adjoint à la circulation, il était de son devoir de refuser de se faire imposer un plan de circulation incohérent, imposé par Christian Proust et le SMTC au seul profit des bus.

 Or, dans une ville, il faut trouver un équilibre entre les modes de locomotion, et c'est le rôle du maire et de son adjoint compétent de fixer le plan de circulation. Les deux ont fait preuve de faiblesse et en paient aujourd'hui les conséquences.

 J'ai déjà interpellé M. Chevalier au conseil municipal pour lui demander de recréer les places de stationnement qu'il supprimait. Un parking silo, c'est 900.000 euros, mais c'est indispensable. Le plan municipal que je propose, grâce à des économies, permet déjà d'en construire deux, l'un en Vieille Ville, l'autre dans le secteur Gare. C'est à ce prix que les gens continueront à venir acheter à Belfort.

 Il faut revoir le plan de circulation et de stationnement de Belfort.

 Enfin, lorsqu'une entreprise est mal partie, on analyse ses comptes et on regarde comment la redresser pour qu'elle se développe à nouveau. C'est pareil pour une ville, et c'est l'esprit des audits que je propose. Si l'argent des contribuables a bien été utilisé, Monsieur Chevalier ne devrait pas en avoir peur. S'il a été mal utilisé, nous le dirons et nous redéploierons les crédits pour qu'ils soient vraiment utiles aux Belfortains."

J'aime unir les Belfortains

Depuis le début de mon mandat de conseiller municipal (2001), j'apprécie tout particulièrement célébrer les mariages des Belfortains. Ce samedi, j'ai célébré un mariage à l'hôtel de ville de Belfort. J'en célébrerai deux autres au mois de septembre.

Ce sont des moments à la fois officiels et conviviaux, qui permettent d'unir des amis, des connaissances, ou des Belfortains qui souhaitent simplement que ce soit moi qui officie.

Comment cela se passe-t-il ? Lorsque les futurs époux déposent leur dossier en mairie, ils disent qu'ils veulent que je célèbre leur mariage; il faut aussi me prévenir, pour que je réserve la date sur mon agenda. Le maire de Belfort prend alors un arrêté municipal qui me donne les pouvoirs d'officier d'état-civil, le temps de la cérémonie. C'est une tradition républicaine à Belfort, comme dans toutes les villes de France. Vous savez maintenant comment faire, si vous voulez que je vous marie dans les prochains mois...

Célébrer un mariage, c'est - quoi que certains en pensent - toujours beaucoup d'émotion, même pour l'élu en charge de recueillir les consentements: lire le bonheur dans le regard des mariés, faire connaissance de la famille des mariés, de leurs amis, avoir le sentiment de partager un des moments les plus importants de leur vie.

Accueil de la famille dans la cour de la Mairie

Il faut aussi veiller à mettre tout le monde à l'aise, et à oublier l'éventuel stress du moment. D'autant plus qu'à Belfort, toute la cérémonie est filmée, voire retransmise en direct sur internet (si les mariés le demandent) afin de permettre aux personnes éloignées de participer malgré tout à la cérémonie.

Samedi, c'était un mariage particulièrement sympa. J'ai uni Nicolas Vignos et Delphine Kiblaire, deux amis domiciliés à Belfort centre. Il y avait beaucoup d'enfants et de joie. Une petite fille de 4 ans, nièce des mariés, a apporté les alliances sur un plateau. Leurs neveux de 12 et 14 ans ont lu deux beaux poèmes. Et à la sortie, une haie d'honneur surprise des Arquebusiers de l'Est, venus de Lorraine et d'Alsace en tenue des soldats de 1870-71, attendait les mariés !

Il n'y a pas un mariage qui ressemble à un autre. Pour moi, c'est une joie renouvelée, et l'honneur d'avoir été choisi par les familles.

J'aime unir les Belfortains.

Echange avec les mariés sur le déroulement de la cérémonie