CHRISTOPHE GRUDLER

Communiqué de Marc Fesneau, secrétaire général du MODEM

Suite aux déclarations de M. Bouquet sur FR3 Franche Comté et à l'article de l'Est Républicain du 13 mars 2015, dans lequel M. Meslot parlait "d'accord MODEM - UMP" lors des municipales de 2014, pour justifier son reniement de parole, M. Marc Fesneau, secrétaire général du Mouvement Démocrate, a publié le communiqué ci-dessous:

 

Communiqué de presse 

 

Le candidat Damien Meslot a pensé utile d'utiliser les vieilles méthodes du mensonge et des contre vérités, une nouvelle fois, dans le débat des élections cantonales du Territoire de Belfort. Mais la répétition de mensonges ne font pas une vérité.

En effet, comme secrétaire général du Mouvement Démocrate, je tiens à préciser que, s'agissant d'élections locales, aucun accord global n'a jamais été conclu préalablement ou postérieurement au premier tour des municipales à Belfort, et que le désistement de Monsieur Grudler au profit de Monsieur Meslot s'est fait de son propre chef et sans qu'aucune consigne nationale n'ait été donnée par nos soins. Il serait utile d'ailleurs d'ajouter que l'UMP nationale avait refusé l'investiture de François Bayrou à Pau et que c'est bien la conjonction d'un accord local et le soutien d'Alain Juppé bien avant le premier tour qui ont été déterminants lors de cette élection.

Ayant personnellement suivi la situation de Belfort dans l'entre deux tours des municipales de 2014, et n'en déplaise à Monsieur Meslot, il n'a donc jamais été demandé à Christophe Grudler de se retirer. C'est lui même qui, en conscience et malgré le refus de fusion de Monsieur Meslot, a jugé utile de le soutenir pour le deuxième tour afin de faciliter l'alternance à Belfort. Christophe Grudler avait donc pour sa part fait dès cette époque le choix de l'union.

Il suffit d'ailleurs de relire le déroulé précis pour comprendre que cette théorie ne tient pas. Elle relève d'une bien étrange conception de l'engagement politique qui mêle cynisme, discussions d'arrières cours et mépris de la parole donnée.

Doit-on rappeler que dans une déclaration officielle à l'époque M. Meslot s'engageait à soutenir Christophe Grudler lors des futures départementales ?

 

Je pense qu'il n'y a rien à ajouter à ce communiqué, qui montre bien que MM. Meslot et Bouquet ont menti et que le maire de Belfort a bien renié sa parole.

Gestion des départements : le Territoire reste un mauvais élève

 BFM Business vient de publier, ce 1er Mars 2015, un classement des départements de France les mieux gérés à partir des budgets primitifs 2014.
Sans surprise, le Territoire de Belfort reste un mauvais élève, relégué au fond de la classe : il est 68e sur 81 départements audités !!!!

Si le niveau de dette du Territoire reste dans la moyenne nationale, comme ses dépenses de fonctionnement, d’autres indicateurs le font plonger : un niveau d’imposition trop lourd, et des investissements trop faibles par exemple. 

Bien sûr, les dépenses sociales obligatoires (RSA, aide aux personnes âgées) expliquent en partie cela : cette compétence transférée par l’Etat n’est pas accompagnée du transfert de fonds équivalent par le gouvernement Valls ; cela oblige le Conseil général du Territoire de Belfort à trouver d’autres recettes pour financer ces prestations indispensables… C’est tout simplement scandaleux : l’Etat se soulage sur les collectivités locales !

Mais c’est le cas de tous les départements, et le mauvais classement du Territoire de Belfort n’est dû qu'à la mauvaise gestion de l’actuelle majorité.

Il faut que cette situation de mauvaise gestion cesse, en portant à la tête du Département une majorité nouvelle qui saura être proactive pour porter le Territoire de Belfort vers un avenir meilleur, avec une gestion saine. 

Elections départementales : être rassembleurs et intelligents

Comme vous le savez, Monsieur le Député-maire-président de la Communauté d’agglomération de Belfort Damien Meslot a renié sa parole (il s’était engagé à me soutenir dès le premier tour aux élections départementales) et vient se présenter contre moi, sur mon canton, dans le seul but de me « dézinguer », et tant pis si cette action empêche de faire basculer la majorité du Conseil général. Et tout cela en oubliant qu’il doit son fauteuil de maire à mon attitude responsable lors des élections municipales.

Face à une telle bêtise, et une telle absence de valeur morale, comment répondre ? Une guerre totale dans tous les cantons, et ainsi voir nos adversaires se frotter les mains ? Ce n’est pas le choix que j’ai fait avec mes amis, ni avec le Mouvement Démocrate que je préside dans le Territoire de Belfort. Nous souhaitons faire preuve d’intelligence de vue, et de hauteur, tout en ne se laissant pas manger…

Face à Meslot le diviseur,  nous opposerons le rassemblement. Il préfère la soustraction et la division ? Nous préfèrons l’addition et la multiplication.

En conséquence, de sa propre initiative, le Mouvement Démocrate du Territoire de Belfort a décidé d’apporter son soutien dès le premier tour aux conseillers généraux d’opposition UMP élus en 2008 et 2011, mes collègues avec lesquels je travaille et je vote dans l’assemblée départementale. Nous soutiendrons donc :

-          Didier Vallverdu sur le canton de Giromagny-Rougemont

-          Florian Bouquet sur le canton de Châtenois-les-Forges

-          Fréderic Rousse-Cédric Perrin sur le canton de Delle-Beaucourt

Par ailleurs, sur le canton de Grandvillars-Fontaine, l’UMP a décidé de soutenir Françoise Ravey, maire de Morvillars, et Yves Bisson, maire de Novillard. Ce sont des centristes dans l’âme. La première, sans étiquette, est une femme que j’estime, le second est l’ancien trésorier du Mouvement Démocrate, qui a depuis rejoint l’UMP. Nous les soutiendrons également.

Nous avions des candidats sur ces cantons. Nous les avons convaincu de ne plus se présenter, afin de jouer cette carte de l’union, avec des candidats de l’UMP, à défaut d’union avec M. Meslot qui n’en veut pas…

Il n’est cependant pas question de soutenir ces candidats « à l’insu de leur plein gré » : nous leur demandons simplement de nous faire savoir qu’ils sont d'accord pour notre soutien, et ils recevront une investiture officielle. Nous les autoriserons également à utiliser le logo-titre que nous avons déposé « Un Nouveau Souffle pour le Territoire de Belfort ». A l’arrivée pour eux, quelques points de plus, qui auraient bien pu être utiles l’autre dimanche dans le Doubs…et qui pourraient l’être pour eux le 22 Mars.

Sur le canton de Bavilliers-Danjoutin, nous soutenons – comme l’UMP – notre ami Modem Eric Koeberlé, maire de Bavilliers, et sa binôme UMP Marie-Claude Chitry-Clerc.

Au total, nous soutiendrons – à notre seule initiative et sans demander de places - les mêmes candidats que l’UMP dans 5 cantons (sur les 9 du département).

Hélas, à l’initiative du diviseur Meslot, nous sommes en opposition frontale sur mon canton de Belfort 3. Par voie de retour, et parce qu’il faut nous défendre, nous présenterons de très bons candidats sur le canton de Belfort 2 (qui compte une partie de mon ancien canton). Nous avons enfin fait une proposition d’union sur le canton de Belfort 1 (Résidences, Le Mont, Pépinière) : M. Meslot n’en a pas voulu. Nous présenterons donc de très bons candidats sur Belfort 1.

Nous réservons pour l’instant notre position sur le canton de Valdoie-Offemont, où pourraient se présenter des candidats indépendants qui ont notre profil moral, et qui savent être fidèles en alliance politique, loin de l’opportunisme. Nous attendons de voir si cette candidature se concrétise et, le cas échéant, nous la soutiendrons.

En agissant ainsi, nous montrons clairement notre volonté de rassemblement, chère à Alain Juppé et une grande partie de l’UMP. Aux électeurs du Territoire de Belfort de sanctionner les diviseurs, et de récompenser les rassembleurs.

C’est à ce prix que nous pourrons mettre en place, ensemble, à la tête du Conseil général du Territoire de Belfort., une nouvelle majorité, respectueuse des hommes et des femmes. Et nous pourrons ainsi emmener les habitants du Territoire de Belfort, non pas vers des joutes tribales d’un autre temps, mais vers un avenir meilleur.

 

S’attaquer aux vrais problèmes

Le résultat de l’élection législative partielle de ce dimanche dans le Doubs (victoire étriquée du candidat PS contre la candidate FN) doit faire réfléchir tous les politiques.

Ils doivent à mon sens en tirer plusieurs enseignements, pas seulement dans le Doubs, mais également dans le Territoire de Belfort voisin, et bien au-delà.

1/ il faut s’attaquer aux vrais problèmes : la montée du chômage et de la précarité est insupportable pour nos concitoyens. C’est pour cette raison, par exemple, qu’un ouvrier sur deux vote FN. Ce n’est pas en les montrant du doigt que le problème sera résolu : s’en prendre au FN de façon incantatoire, ne sert à rien, il vaut mieux consacrer son énergie à agir autour du chômage et de tous les problèmes qui préoccupent nos concitoyens. C’est autour de cet objectif que nous devons nous rassembler localement entre républicains.

2/ Les Français ont deux attentes : ils veulent des attitudes politiques nouvelles et des réponses rapides aux problèmes posés. Ils veulent aussi que l’on arrête de les prendre pour des imbéciles. Par exemple, lorsque le chômage monte sous un gouvernement de droite, ce n’est pas grave pour l’UMP et c’est un scandale pour le PS. Et un mois après sous un gouvernement de gauche, les mêmes jouent des rôles inverses : ce n’est pas grave pour le PS et c’est un scandale pour l’UMP… A toi, à moi…ce courant alternatif, sans résultat, est terminé en France, il faut donc un modèle nouveau pour y parvenir.

3/ Il faut rassembler les forces : face à de tels enjeux, les Français doivent à nouveau croire à leur classe politique. Pour cela, il faut arrêter la politique politicienne, les egos surdimensionnés, les mensonges et la division. Dans le Territoire de Belfort, j’ai proposé l’Union et le Rassemblement depuis des mois ; j’ai tendu la main et le responsable départemental de l’UMP, M. Meslot, m’a craché dedans. Au lieu de consacrer ses forces à gagner des cantons « de gauche » (je n’aime pas cette expression, mais il l’utilise à longueur de journée), il vient même se présenter sur mon canton, pour essayer de me faire chuter, et tant pis si Yves Ackermann sauve son fauteuil de président, c’est pour lui secondaire…

Plus que jamais, je suis attaché à l’Union et au Rassemblement, et je continuerai à me battre pour qu’il existe. Cela passera par la marginalisation progressive de M. Meslot et par une union de tous les conseillers généraux qui veulent vraiment mettre en place une nouvelle majorité responsable à la tête de notre département.

Vive le rassemblement, et vive l’intelligence en politique !!!

Lancement de mon site Internet de campagne

Vous le savez, je suis candidat aux élections départementales 2015, sur le canton de Belfort-3 (Glacis, Miotte, Forges et Belfort-Nord).

Julie de Breza et moi formons le "binôme" titulaire, Martine Chalmey et Jean-Christophe Messin seront nos remplaçants.

Vous pourrez suivre notre campagne sur le site que nous avons ouvert: www.grudler-debreza-2015.fr

Sur ce site, vous pourrez trouver tous les renseignements sur les nouveaux cantons, le mode opératoire de ces élections,ainsi que notre actualité.

Alors, bienvenue sur notre nouveau site.

Mes vœux pour 2015

Vous trouverez ci-dessous le texte des voeux que j'ai présenté aux Belfortains présents samedi 10 janvier à la maison du peuple:

 

Merci à toutes et à tous de votre présence.

Ces vœux 2015 se déroulent dans un contexte national lourd et difficile. Les gens osent parfois à peine se souhaiter une bonne année.

Eh bien je fais partie de ceux qui croient qu’il faut continuer, plus que jamais, à se souhaiter une Bonne année. C’est le sens de cette petite cérémonie conviviale que nous organisons aujourd’hui.

Une cérémonie que nous avons cependant voulu plus sobre que d’habitude, dans un cadre plus intime, afin d’avoir l’attitude et le respect face à la situation nationale.

La première réponse à apporter face à ces attentats barbares, lâches, générés par des cerveaux malades, c’est de montrer que la vie continue. Que les Français sont là comme toujours, qu’ils vaquent à leurs occupations naturellement, qu’ils continuent à rire, à chanter, à vivre.

Tout cela bien sûr en pensant aux victimes des attaques de Charlie Hebdo, de Montrouge, de l’épicerie Casher de la porte de Vincennes.

Tout cela bien sûr en pensant aux forces de l’ordre et aux secours qui ont fait leur devoir, au nom de la France, avec maîtrise et sang-froid. Elles ont tout notre soutien, et elles le savent.

Tout cela bien sûr en pensant aux millions de Français qui se sont rassemblés spontanément, dans toutes les villes, les villages. Quelles que soient leurs convictions politiques ou religieuses, leurs origines, leur niveau social, ils ont symbolisé l’unité de la Nation, la France éternelle, celle qui sait se lever pour défendre la Liberté. La France des Lumières qui triomphera des Ténèbres et de la barbarie. La France qui sait se lever pour dire « cela suffit » !

Tous ensemble nous devons continuer à être vigilant, et à agir pour défendre nos valeurs en respectant notre maxime républicaine : Liberté, Egalité, Fraternité.

Alors bonne et heureuse année 2015 à vous et vos familles !

Bien sûr, face aux enjeux du monde, et de la France, nous nous sentons tout petits ici à Belfort. Mais nous sommes une part de ces grands enjeux. A nous de montrer localement que vivre ensemble c’est savoir se révolter tous ensemble contre la barbarie, c’est s’indigner ensemble contre les insultes ou la haine des autres. Ne pas réagir, c’est servir de terreau aux extrémistes de tout poil.

Localement, pour notre action politique, l’année 2014 a été faite de joies et de déceptions.

Politiquement, 2014 a confirmé que nous sommes la 3^e force politique sur la Ville de Belfort. Elle nous a permis de remporter l’élection municipale de Bavilliers, et elle nous permettra de la remporter une nouvelle fois dès le 1^er février 2015 grâce à notre ami Eric Koeberlé.

A Belfort, notre volonté de changement – et le sens des responsabilités qui a été le nôtre – a permis d’apporter un changement dont la Ville avait besoin. C’est grâce à notre attitude responsable que le changement a été possible. J’aimerais que l’actuel maire de Belfort ne l’oublie pas, et se décide enfin à nouer avec nous des relations cordiales plutôt qu’au mieux de l’indifférence, ou au pire une guerre larvée, qui serait irresponsable pour l’avenir.

Nous ne demandons aucun traitement de faveur. Nous demandons simplement le respect.

Oui, il est normal dans notre pays, de continuer à envoyer les invitations pour les manifestations publiques aux élus de la République comme moi.

Oui, il est normal dans notre pays, de répondre aux courriers envoyés par les élus locaux comme moi.

Oui, il est normal pour un maire, dans notre pays, de répondre à la demande de rendez-vous formulée depuis huit mois par un autre élu de la République afin d’évoquer ensemble l’avenir.

Pour l’anecdote, je n’ai reçu que deux courriers du maire de Belfort depuis le mois de juin :

     -  Le premier pour me dire que je risquais la prison car j’avais « usurpé un titre d’élu » dans un courrier où était restée par erreur la mention « Christophe Grudler, conseiller général et municipal de Belfort »

    - Le deuxième pour me présenter une facture de six ans de location de notre salle de réunion de la Maison du Peuple, que nous avons pourtant payé régulièrement depuis 2009 !!

Face à ce type de brimades, beaucoup auraient craqué. Mais pas nous.

Mes amis et moi n’en tirons aucune aigreur, parce que nous n’avons pas le droit d’être dans une logique de guerre larvée ou ouverte. Nous continuons à agir dans l’intérêt général de Belfort et du Territoire. Je suis sûr que le bon sens finira par l’emporter, un jour…

Car pour répondre aux grands enjeux de Belfort et du Territoire, il faut se serrer les coudes, il faut le rassemblement de toutes les forces vives !

     -     Pour lutter contre le chômage qui ne cesse de se développer

     -     Pour lutter contre la pauvreté, toujours plus forte à Belfort

     -     Pour répondre avec force à l’insécurité, fléau des temps modernes

     -     Pour défendre notre rôle de capitale administrative du Nord-Franche-Comté

 

Il convient maintenant de se tourner résolument vers 2015, mais aussi les années suivantes… Car l’action que je mène avec vous mes amis, pour Belfort et notre Territoire, est une action sur le court, le moyen et long terme. Nous sommes là pour longtemps, et nos adversaires de tout poil vont devoir se faire à l’idée que nous sommes là, et qu’il faudra compter avec nous, que cela leur plaise ou non.

Deux élections majeures se déroulent en 2015 :

     -     Les élections départementales en mars prochain

     -     Les élections régionales en décembre prochain

Mes amis, nous serons présents – fortement – pour ces deux élections. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines en présentant un plan d’action complet et nos candidats.

En ce qui me concerne, j’ai été désigné par le Bureau national du Mouvement Démocrate comme coordonnateur des élections départementales et régionales pour tout le Grand Est de la France (Franche-Comté, Bourgogne, Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne), en coopération étroite avec Marc Fesneau, le secrétaire général du Mouvement. Je suis très honoré de cette marque de confiance et d’estime.

Localement, j’ai décidé de me présenter pour un nouveau mandat de conseiller départemental.

Je pense pouvoir apporter mon expérience, mon enthousiasme et mes idées afin de mettre en place un « nouveau souffle » pour le Territoire de Belfort. C’est une nécessité pour répondre aux grands défis des années qui viennent, en rassemblant les compétences au-delà des étiquettes politiques afin de proposer un avenir meilleur aux habitants du Territoire de Belfort.

J’entends donc apporter ma pierre à la construction de ce projet, malgré l’incohérence de la réforme territoriale. On veut faire des économies, mais pour cela, on va passer le nombre de conseillers généraux du Territoire de Belfort de 15 à 18 !!! Quelle prouesse !!! Quelle intelligence !!!! Et on s’étonne après que nos concitoyens ne comprennent plus la politique et n’y croient plus.

Toujours dans la même veine, mon canton de Belfort-Est était le plus cohérent du Territoire de Belfort (tant en population qu’en espace géographique), et bien de grands penseurs ont décidé de le couper en deux.

C’est donc pour moi un vrai crève-cœur que de ne pas pouvoir me représenter devant tous ceux qui me font confiance massivement depuis 15 ans. Ils m’ont apporté 51% des suffrages en 1998, 55% en 2004 et 68% en 2011 !!! Je ne l’oublierai jamais.

Mais il faut maintenant choisir. Et je fais aujourd’hui un serment devant les Belfortains de ces quartiers où je ne pourrai plus me présenter, le temps de cette élection : je continuerai à me considérer comme leur conseiller général, et je continuerai à les servir, les aider, les défendre demain comme hier et aujourd’hui.

Je solliciterai le suffrage des Belfortains sur le canton qui s’appelle désormais « Belfort 3 ». Il intègre :

-          Les Glacis

-          La Miotte

-          Les Forges

-          Le secteur de Belfort-Nord (de la Roseraie à la limite de Valdoie)

Si vous habitez ces secteurs, où si vous y avez de la famille et des connaissances, je compte sur vous pour une mobilisation générale en faveur de ma candidature, de celle de mon binôme et de nos deux suppléants que je vous présenterai dans le courant de ce mois.

Nos adversaires et les faux amis vont être nombreux et tenaces. Mais une nouvelle fois, je compte sur le lien privilégié qui m’unit à la population de Belfort pour faire face. Les Belfortains ont toujours été mon oxygène, mon bouclier et mon épée. Je compte une nouvelle fois sur eux.

Je souhaite aussi rappeler que, dans mes valeurs de vie, il y a le respect de la parole donnée. C’est une valeur sacrée. Lors des dernières élections municipales, entre les deux tours, Damien Meslot s’est engagé à ne pas présenter ou soutenir de candidats contre moi sur mon canton. A lui maintenant de tenir parole. A lui de montrer qu’il ne s’agissait pas seulement d’une stratégie de communication entre les deux tours, destinée à récupérer les 17% d’électeurs qui m’avaient fait confiance au premier tour, et qui lui ont permis de gagner au deuxième. Il doit tenir parole.

Sur les autres cantons du Territoire de Belfort, je l’ai déjà dit, je suis prêt à soutenir mes collègues élus en 2008 ou 2011, membres comme moi de l’opposition départementale. Je n’ai pour l’instant reçu aucune réponse, mais cela finira par venir, j’en suis certain.

Nous présenterons enfin des candidats sur des secteurs de conquête, je pense notamment au canton de Bavilliers ou de Belfort 1. Mais nous en reparlerons plus tard.

Tout cela il faut le mener dans un esprit de large rassemblement, loin du sectarisme, des dogmes et de l’esprit partisan. C’est ce qu’attendent nos concitoyens. C’est ce à quoi nous travaillons sans relâche, fort de votre soutien tous les jours plus forts.

Merci et encore bonne année à vous !

Ma nouvelle permanence d'élu

J'ai eu la joie d'inaugurer ce lundi 9 juin, ma nouvelle permanence de Conseiller Général.

Située au 6 de la rue Metz-Juteau, elle me permettra d'accueillir toutes celles et tous ceux qui souhaiterons me rencontrer.

Cette inauguration s'est déroulée dans une ambiance très sympathique, sous un (très) chaud soleil, et, après un bref discours (sur le trottoir, les locaux étant trop petits pour accueillir tout le monde), nous avons partagé le verre de l'amitié.

Si vous souhaitez m'y rencontrer, merci de prendre rendez-vous auprès de Renaud Rousselet, mon assistant (06 32 54 89 67).

Bref discours d'inauguration, devant l'entrée de l'immeuble qui accueille mes locaux.

 

 

Réforme territoriale Hollande : un beau cadeau au FN !

Décidément, le président de la République François Hollande n’entend rien et ne comprend rien. Les élections européennes ont délivré un message très fort aux pouvoirs publics : un ras-le-bol généralisé des électeurs, qui ne croient plus en leurs élus, s’abstiennent ou se tournent vers un vote extrême par dépit. 15 jours après, le président annonce une réforme qui va accentuer ce mouvement ! Explications.

Comment lutter contre la montée du Front national ? L’UMP a testé pour cela la « ligne Buisson » : être « décomplexé », prendre les mêmes thèmes que l’extrême-droite, et ne parler plus que de cela, insécurité, immigration, identité nationale, pains au chocolat… Le résultat est sans appel : c’est un échec, les gens préférant l’original à la copie. Ce type d’attitude légitime les thèses du Front National, et le renforce dans l’opinion, tout en faisant fuir un électorat modéré qui ne s’y retrouve plus.

Alors quel est le remède ? Il est connu et part d’un constat simple. Il faut que les élus fassent leur travail de présence sur le terrain, au plus proche de la population. Lorsque les élections arrivent et que les gens sont tentés par un vote « ras-le-bol » ou « tous pourris », ils révisent leur jugement en disant « oui mais celui-là on le connait » « il est là tout le temps, même après les élections » « il est honnête et sympa » « on peut discuter avec lui » « on peut avoir besoin de son aide »… Ils révisent alors leur jugement sur la classe politique et font un vote pour des personnalités locales.

Prenons l’exemple des municipales (élection de proximité) : à Belfort le Front National fait 10 % le 30 mars 2014 et… 23% le 25 mai 2014 aux Européennes, élection plus lointaine !!!

Lorsque les élections cantonales (autre élection de proximité) se déroulent en même temps que les régionales (plus lointaines dans l’esprit des gens), une partie des électeurs vote pour les premières, et pas pour les secondes. Une partie encore vote pour des personnes qu’elles connaissent aux cantonales, et se défoulent en votant extrême droite aux régionales.

La proximité est donc un des remèdes pour lutter contre la montée de l’extrémisme.

Et que fait François Hollande ? Absolument le contraire :

  - Il supprime l’échelon de proximité que représente le conseiller général ancré sur un territoire à taille humaine. L’implantation locale est aujourd’hui l’un des points faibles de l’extrême-droite.

  - Il crée des « supers-régions » où siégeront des élus encore plus éloignés des gens… Idéal pour revivre les résultats des Européennes !! Avec le risque cette fois de donner les clés de ces supers régions aux extrémistes !!!

  - Il conforte le scrutin de liste, qui fait la part belle aux partis, et pas aux citoyens (le petit maire rural qui décide de se présenter seul pour défendre un terroir, c’est fini)

Cette réforme est donc un non-sens : elle sera inefficace et extrêmement dangereuse pour notre démocratie car elle accentuera le fossé entre la classe politique et la population.

De plus, elle ne signifiera pas la fin des gaspillages : je vois déjà la construction de nouveaux « supers hôtels de grandes Régions », des frais de fonctionnement qui augmentent (déplacements, chargés de coordination départementaux ou sectoriels…)

C’est aussi un net recul de la décentralisation. Car après-demain, on supprimera ces « grandes régions » en prétextant des mesures d’économie, et tout sera à nouveau centralisé à Paris, comme dans les années 1960 !! Le Jacobinisme a de beaux jours devant lui !

Il faut tout faire pour que cette réforme ne passe pas, et cela en rassemblant au-delà de tous les clivages politiques traditionnels (il y a des opposants tant à droite, qu’à gauche ou au centre).

Je préconise une autre solution pour simplifier le millefeuille territorial.

1/ conservons nos régions actuelles, avec quelques exceptions basées sur des volontariats (fusionner Basse et Haute Normandie par exemple, cela a du sens).

2/ supprimons la plupart des sous-préfectures.

3/ supprimons les Conseils généraux, en transférant leurs importantes compétences – et leur personnel – aux Conseils régionaux.

4/ élisons les Conseillers régionaux non plus sur un scrutin de liste, mais individuellement sur un territoire (proche du canton). Et gardons une petite dose de proportionnelle pour permettre à toutes les sensibilités d’être représentées.

Ces points sont évidemment à débattre. Pas question pour moi de chercher à les imposer. J’aimerais que l’Etat soit dans cette même disposition d’esprit. Hélas, ce n’est pas le cas.

 

Les nouvelles "Super-Régions" telles que proposées par le Président de la République.

Redécoupage des cantons du Territoire : les Belfortains sont les dindons de la farce

Le Ministère de l’intérieur n’en a fait qu’à sa tête pour le redécoupage des cantons du Territoire de Belfort, publié jeudi au Journal Officiel. A l’image de ce que fait localement M. Butzbach, la concertation n’était qu’une apparence. C’est son projet initial qui est retenu. Point barre. Je dénoncerai toujours avec force cette méthode, et ce tripatouillage électoral.

C’est d’autant plus bête que le projet en lui-même présentait des éléments intéressants, notamment pour la représentation des communes de la première et de la deuxième couronne autour de Belfort.

Sur Belfort-ville, c’est le grand tripatouillage dans la plus totale incohérence : merci Yves Ackermann et Etienne Butzbach, qui ont concocté ce brillant projet ! Les gens ne vont pas s’y retrouver. Expliquez donc à un habitant de la Méchelle (Nord-Ouest de la ville) qu’il sera dans le même canton qu’un habitant de la rue des Perches (Sud Est), expliquez aux habitants de la Miotte qu’ils seront définitivement rattachés aux Forges, avec suppression de leur bureau de vote, en coupant leurs liens de vie quotidienne avec le quartier de la Vieille-Ville, etc.

J’avais proposé de grands principes simples au ministère :

     -          Articuler les trois cantons de Belfort autour des limites naturelles que sont la voie de chemin de fer et la Savoureuse (trois espaces cohérents et démographiquement proches)

     -          Recréer le bassin de vie unique qu’est le quartier des Vosges, de Valdoie au centre-ville : au lieu de cela le ministère de l’intérieur maintient une coupure artificielle au niveau du square de la Roseraie…

Les Belfortains sont les dindons de la farce de ce tripatouillage électoral.

Dans le Territoire de Belfort, le redécoupage ne tient pas compte des intercommunalités – contrairement aux directives nationales - ce qui est également gênant : Morvillars, commune de la CAB, se trouve ainsi séparée de sa voisine Bourogne, maintenant rattachée au canton de Châtenois-les-Forges. Tout cela pour qu’Yves Ackermann fasse plaisir à Christian Rayot, le conseiller général de Grandvillars, qui souhaitait garder Morvillars dans sa besace électorale.

Enfin, ce projet ne tient pas du tout compte des circonscriptions législatives, M. Ackermann anticipant ainsi une réforme, qui prévoit la réduction du nombre de députés, notamment dans le Territoire de Belfort.

Il risque donc d’y avoir plusieurs recours au Conseil d’Etat contre ce projet mal ficelé… Dans d’autres départements également, de nombreux recours ont été engagés par des formations politiques qui contestent vivement ce redécoupage décidé sur un coin de table dans l’opacité la plus totale et sans aucune concertation. Je m’associe à ce mouvement de contestation. 

Mauvais temps pour le chauffage

Vous trouverez ci-dessous ma "Tribune libre" publiée dans le magazine "Vivre le Territoire" du mois d'Octobre. Elle concerne les problèmes de chauffage rencontrés par de nombreux Belfortains.

 

" A l'arrivée de l'automne, deux sujets liés au chauffage me préoccupent.
1/ l'interdiction de chauffer par cheminée à foyer ouvert pénalise environ 10% des habitations du Territoire de Belfort qui n'ont que ce moyen pour se chauffer. Les ramoneurs n'ont pas le droit de ramoner, sinon leur responsabilité est engagée en cas de sinistre. On oblige donc les gens à être hors-la-loi, avec le risque de se chauffer avec des cheminées non ramonées (et donc non assurées).
2/ Dans le parc social public (Territoire Habitat), c'est chaque année la même galère. Les locataires doivent réclamer et encore réclamer pour que le chauffage collectif soit redémarré. L'office, qui fait sa trésorerie sur le dos des locataires avec des provisions de charges trop fortes, préfère retarder l'échéance...
Dans les deux cas, je souhaite que l'on trouve au plus vite un mode de fonctionnement, qui permette à chacun de se chauffer correctement: 1/ obtenir un délai de mise en conformité pour les cheminées, 2/ obtenir un système plus souple pour redémarrer le chauffage collectif sans laisser les locataires dans le froid. "