CHRISTOPHE GRUDLER

Vente de tableaux liés à l'Histoire de Belfort : le maire de Belfort doit intervenir !

Samedi 30 novembre à Troyes (Aube) se déroule une vente aux enchères qui intéresse directement l'histoire de Belfort. Il s'agit vraisemblablement de la succession d'une famille originaire de Belfort, établie en Champagne.

Trois tableaux sont d'un grand intérêt pour l'histoire de notre ville:
- une vue panoramique complètement inédite de Belfort et de la citadelle prise depuis la Pépinière vers 1840 (donc avant le chemin de fer en 1858). On y voit au premier plan la ferme que l'on appelait le Château bleu, aujourd'hui disparue (elle se trouvait à l'angle de la rue Flora Tristan et de la rue Strauss). Cette huile est l'œuvre du peintre De Chalon.
- un portrait du révolutionnaire et député belfortain Jean-François Philibert Rossée (1745-1832)
- un portrait d'Aloïse Armbruster, inspecteur de l'Education nationale à Belfort (1840-1886)

Je demande au maire de Belfort Étienne Butzbach d'intervenir pour que les musées de Belfort se portent acquéreurs de ces peintures d'une valeur totale estimée de 800 euros seulement.

J'interviens également auprès de la DRAC Franche Comté pour qu'elle fasse valoir- le cas échéant - le droit de priorité publique, si ces objets devaient rejoindre le privé, et disparaître de notre mémoire collective.

Enfin, je renouvelle mon idée de mettre en place au niveau des musées de Belfort une cellule de veille numérique pour que nous soyons bien informé de toutes ces ventes intéressant directement l'histoire de Belfort.

 

Ci-dessous, reproduction des 3 oeuvres:

Vue de Belfort depuis la Pépinière, par le peintre De Chalon. (Au 1er plan, le "Chateau Bleu").

 

Jean-François Philibert Rossée

 

Aloïse Armbruster

Un ami s'en est allé : merci Jacques-Eugène

Jacques-Eugène Stauffer est mort samedi dans son appartement des Résidences, le quartier de Belfort qu'il affectionnait tant. Je perds un ami et un soutien très actif.

Cinéaste, personnalité originale, passionné d'art et de culture, Jacques Eugène était venu à Belfort il y a une vingtaine d'années, en provenance de Riedisheim près de Mulhouse, sa patrie d'origine.
Nous nous sommes rencontrés sur le terrain, aux Résidences. A priori, tout nous séparait politiquement parlant: un brin anarchiste et révolutionnaire, avec un peu de sympathie pour la gauche de la gauche, Jacques-Eugène Stauffer faisait partie de ces déçus du système en place à Belfort.
Nous nous sommes appréciés progressivement sur le terrain, en échangeant, en rencontrant les habitants des Résidences. Il faut dire qu'on le reconnaissait facilement : il avait toujours à la main sa caméra (montée maison...). Ses feuillets phiiens, sa web tv étaient aussi sa façon de s'exprimer avec ses amis artistes.
Dès 2001, nous avons partagé sur la situation politique de Belfort, nous avons fait le même constat, et nous avons avancé ensemble. Il s'est dès lors engagé à mes côtés, avec une foi inébranlable et le total désintéressement du militant.
Adhérent de Nouveau Souffle pour Belfort, présent à toutes nos manifestations, engagé dans nos campagnes (notamment en 2008 où sa plume inimitable sous le pseudonyme du Monocle à permis d'animer fortement mon blog, le plus fréquenté, et le seul ouvert à la contradiction de tous les candidats à la mairie de Belfort), il se déplaçait toujours à pied et ou un bus. Nous avions plaisir à le ramener chez lui après nos manifestations, et d'échanger encore un peu.
C'était un humaniste, profondément attentif aux autres, révolté contre les injustices. Avec ce côté artiste et bohème, il savait aussi avec talent et un verbe inimitable, parfois avec le caprice de l'artiste, se faire entendre fortement dans les instances où il siégeait, ce qui lui valait quelques inimitiés. Mais à côté, c'était un cœur d'or.
Lors du dernier repas du Comité des habitants, devant le CCRB, je l'ai vu fatigué, affaibli, avec une très petite mine. Je m'en suis inquiété auprès de lui: "Jacques-Eugène, vous allez bien?". "Monsieur Grudler ne vous inquiétez pas, c'est juste un peu de fatigue". Pudique, il n'a pas voulu en dire davantage...
Il était encore présent à la réunion de mon équipe de campagne, ainsi que ma soirée de lancement des municipales 2014, dont il était heureux du succès. À l'issue de la réunion, il m'a dit se réjouir à l'avance de reprendre du service sur le web, sous son pseudo du Monocle, pour ferrailler contre mes adversaires politiques.
La vie en a décidé autrement. Mais l'action se poursuit.
Jacques-Eugène merci pour tout et regardez nous dans les mois qui viennent: vous serez fier de nous, comme nous étions fiers et honorés de vous avoir à nos côtés.

 

Retrouvez Jacques-Eugène dans un film qui lui était consacré: Voir 

Décès de Jean-Paul Touzé : Belfort perd son ambassadeur des échecs

La disparition de Jean-Paul Touzé, président de Belfort-échecs, est un vrai choc à Belfort pour ceux - ils sont nombreux - qui appréciaient son engagement public en faveur de la promotion des échecs, notamment dans la Cité du Lion. Belfort perd son ambassadeur des échecs.

Je n'oublie pas que nous lui devons l'organisation d'importantes manifestations échiquéennes de portée mondiale à Belfort.

Ses relations avec les plus grands champions mondiaux, la réalisation du "coup de Belfort", son organisation millimétrée avec son équipe pour les grands rendez-vous, la mise en place aux Glacis - au cœur de mon canton - du stade échiquéen de Belfort sont autant de réussite que Jean-Paul Touzé a porté. Le monde des échecs, la ville de Belfort et tout le département peuvent lui en être reconnaissants.

Je garderai aussi de Jean-Paul Touzé le souvenir d'une forte personnalité, peu impressionnable, qu'aucun combat ne rebutait s'il pensait la cause juste. D'où encore dernièrement son "coup de gueule" contre la fédération française d'échecs, ou d'autres combats...

Je présente mes condoléances à sa famille, ainsi qu'au monde échiquéen de Belfort.

Proust renonce : un non évènement logique

Christian Proust vient d’annoncer qu’il renonçait à conduire la liste MRC aux élections municipales de Belfort, demandant à son parti de désigner une autre tête de liste. Je salue la « sagesse » de Christian Proust qui s’est bien rendu compte qu’il conduisait sa liste dans le mur.

L’échec d’Optymo 2 était pour lui un boulet électoral, même s’il partage cette responsabilité avec Etienne Butzbach. C’était impossible pour lui de symboliser un renouveau face à l’actuel maire de Belfort, alors que par le passé il a toujours voté les décisions d’Etienne Butzbach. J’ai toujours dit que Butzbach et Proust, c’était « bonnet blanc et blanc bonnet »… Difficile dans ces conditions de symboliser le changement !

La personnalité forte de Christian Proust était aussi un handicap. Car si les gens savent qu’il connait ses dossiers, ils voient aussi en lui un caractère épouvantable, et aucune écoute de la population. Dans une interview, il se définissait comme un homme de « dissensus » : difficile dans ces conditions de trouver un « consensus », de rassembler et d’accepter des partenaires différents pour conduire une liste municipale…

 La nouvelle tête de liste que choisira le MRC sera sans doute plus consensuelle. Elle devra néanmoins faire un choix politique :

- Soit s’orienter localement, dans un registre apaisé, en faveur d’un projet municipal pour Belfort, en appelant la mémoire de son leader Jean-Pierre Chevènement, dernier maire marquant de la Cité du Lion, trahi par Etienne Butzbach…

- Soit s’orienter nationalement, en recherchant une alliance très politique et anti-européenne avec le Front de gauche, pour faire liste commune avec lui, maintenant que le verrou Proust est enlevé (la politique économique presque « patronale » de Christian Proust était souvent décriée par le Front de gauche).

Le MRC se trouve donc à la croisée des chemins. Mais quelle que soit sa nouvelle tête de liste, elle restera un homme (ou une femme) du système en place.

Belfort se trouve aussi à la croisée des chemins en mars 2014 : soit on continue avec la même soupe, dont quelques ingrédients changent, soit on renouvelle de façon responsable les hommes, les femmes, les pratiques et les projets. La deuxième solution est celle pour laquelle je me bats au quotidien, pour laquelle je rassemble chaque jour davantage. Dans ce cadre-là, l’éclatement de la majorité municipale en deux ou trois listes n’a aucune influence sur ma détermination à mieux servir les Belfortains, à la tête de leur ville. 

Belfort : une belle soirée avec les miss

L'évènement à Belfort ce vendredi soir c'était l'élection de Miss Franche-Comté 2013 au Phare. Plus de 2000 personnes avaient pris place dans cette salle, qui accueillait pour la première fois cette manifestation.

Une séquence émotion tout d'abord pour Charlene Michaut, d'Allenjoie, qui allait rendre ce soir son titre de Miss Franche Comté, après avoir fièrement représenté notre région pendant un an. Mais comme l'a dit son amie Marine Lorphelin, Miss France 2012 et première Dauphine de Miss Monde, présente à Belfort, "Tu resteras toujours notre miss Franche-Comté 2012".

Avec Marine Lorphelin, Miss France et première dauphine Miss Monde 2013

Comme le veut la tradition, les jeunes filles courageuses ont défilé devant le public dans différentes tenues vestimentaires, toujours sous les acclamations, preuve d'un public de qualité et très éduqué: les plus belles ont été ainsi mises à l'honneur, comme les plus hésitantes ou les plus timides...

Le spectacle a été d'une grande qualité, avec plusieurs très beaux numéros; quelques longueurs ont été ressenties (trop d'usage de la vidéo, un peu trop de paroles...) mais cela n'a pas altéré l'ensemble. Et vers minuit, la nouvelle Miss Franche Comté a été révélée: Camille Duban, 18 ans, Miss Haute-Saône. Domiciliée à Gray, elle est étudiante en deuxième année de droit à Dijon. C'était clairement la favorite parmi toutes les candidates.

Dans le public, j'ai retrouvé beaucoup de Belfortains. On s'aperçoit que les Miss intéressent des personnes de tous les quartiers, de tous les milieux sociaux, de tous les âges. Un monde de rêve et de bonheur, une bouffée d'oxygène et de fraîcheur dans une actualité et une vie quotidienne pas toujours faciles.

Le public se trouvait dans les gradins du Phare, et sur le parterre. A l'avant de l'estrade, plusieurs tables rondes avaient été positionnées: membres du jury, partenaires, anciennes miss, élus, y avaient pris place. J'ai eu le plaisir de compter à ma table Andréa Graehling, miss Franche-Comté 1978, qui a pu me donner des renseignements précieux sur l'organisation, et qui avait estimé dès le début que Camille Duban allait devenir la nouvelle Miss Franche-Comté. Bravo !

Sinon, peu d'élus étaient présents à cette soirée, qui honore pourtant notre ville de Belfort : seuls l'actuel maire de Belfort, trois adjoints, et moi-même étions là. Dommage peut-être car la présence en nombre des élus est aussi une forme de reconnaissance publique.

En tout cas, une belle soirée en compagnie des Miss, et une expérience à renouveler à Belfort à partir de 2014 !

Avec toutes les candidates au titre de Miss Franche-Comté

Photos Sofyling.

Feux de poubelles à Belfort : la vidéosurveillance n'a pas dissuadé...

Une série de feu de poubelles a gravement dégradé plusieurs vitrines du faubourg de France, le cœur de notre centre commercial.

Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte de vandalisme, qui doit être puni sévèrement.

J'adresse mes pensées les plus cordiales aux commerçants, privés de leur outil de travail ou gravement pénalisés, et aux riverains incommodés.

La première question à se poser est: à quoi sert la vidéosurveillance, sensée empêcher ce genre d'acte ? La mairie ne l'a-t-elle pas rebaptisée "vidéo-protection" ? Drôle de protection en fait... C'est plutôt une "vidéo-sanction".

Car, oui, elle peut permettre d'identifier d'éventuels coupables, comme cela semble être le cas avec l'arrestation de six mineurs, mais elle n'empêche pas les faits.

 

Cela prouve une nouvelle fois que la sécurité doit être appréhendée de façon globale, et que la vidéosurveillance n'est qu'un moyen parmi d'autres, et pas une fin... Les politiques municipales de sécurité ne doivent pas reposer uniquement dessus.

Il faut aussi étudier la possibilité de ramasser les ordures du centre-ville en soirée, afin de ne pas fournir un combustible à portée de main, pour des voyous noctambules désœuvrés.

J'entends rester extrêmement mobilisé sur cette problématique de sécurité, qui est un vrai poison pour les habitants de Belfort. Le remède doit être administré avec force et responsabilité, sans invective politique.

 

Damien Straker, un chanteur d’avenir

Vous le savez, j’aime soutenir les talents issus de notre ville de Belfort, quel que soit leur domaine d’activités. La musique a déjà une bonne place dans la création artistique à Belfort. J’apprécie particulièrement des garçons comme Youness Ouatiq (que j’ai découvert avec le groupe Seita), également de jeunes rappeurs et slameurs que je vous présenterai prochainement.

J’ai fait la connaissance d’un jeune chanteur prometteur, qui habite Belfort. Il s’appelle Damien Straker et possède une voix exceptionnelle.

A 24 ans, il se passionne pour la variété française, et tout particulièrement pour Michel Polnareff. Titulaire d’un BTS de commerce, rien ne le prédestinait pourtant à se consacrer à la musique.

Damien vient de sortir un album de reprise des tubes de Polnareff, qui sera entièrement téléchargeable sur Internet. Le premier clip (« Tout, tout pour ma chérie ») vient d’être mis en ligne sur Youtube. Je vous propose de le visionner et de le partager si vous le souhaitez.

  http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=AKT61WXxIWk

 

 Il y a également un site internet dédié, où vous pourrez découvrir tout son projet autour de Michel Polnareff :  www.polnaclassiques.com . Les vidéos et chansons seront mises en ligne à intervalle régulier.

Ce qui frappe, lorsqu’on écoute Damien Straker, c’est sa voix bien sûr, mais également tout le professionnalisme qui l’entoure : traitement de son, qualité de l’image… Alors faites le connaitre largement. Internet a permis ces dernières années de faire émerger de jeunes talents (Grégoire, Irma…), pourquoi pas Damien Straker ?

 

Plus globalement, je pense que la ville de Belfort devrait avoir une stratégie de promotion de ses jeunes créateurs. Cela n’existe pas aujourd’hui, mais nous le proposerons dans le Belfort de demain. Je vous présenterai le détail de mon projet à ce sujet dans les prochaines semaines.

Journée du commerce de proximité : « une belle initiative qui doit être mieux accompagnée par la Ville »

 

 

Pour la première fois, près de 60 commerçants de Belfort ont participé samedi à la Journée nationale du commerce de proximité, avec le soutien de la CCI. Cette Journée était organisée partout en France le 12 octobre. Je me suis rendu sur place, pour évaluer la réussite de cette opération. Je suis convaincu qu’il faut soutenir les commerçants qui bougent et prennent des initiatives.

  Cette journée a permis de proposer des animations sympathiques autour de leur métier (mercerie, chocolats, café, librairie, vêtements, soins…) et les clients et curieux étaient au rendez-vous. D’autres, un peu à l’écart des circuits, n’ont pas eu les retombées attendues, et n’ont même pas amorti le kit de communication qu’ils ont acheté (petit fanion bien visible sur les devantures + affiches et invitations).

 

 

 Une vraie erreur de la ville de Belfort a été de condamner des accès routiers pour cette journée du commerce de proximité. Un comble ! Le quai Vauban a été fermé (pour cause de travaux Optymo) jusqu’à samedi midi, privant de chalands tous les commerces de la rue Dreyfus-Schmidt. Sur le pont Carnot, une affiche gigantesque annonçait « Pont Carnot, rue barrée samedi 12 octobre » (toujours à cause des travaux Optymo). La moindre des choses aurait été d’ajouter en dessous « Commerces ouverts » ou « Accès aux commerces maintenus ».

 Il faut maintenant tirer les enseignements de cette première. Les commerçants et la CCI ne manqueront pas de le faire. J’ai eu aussi l’occasion d’échanger, lors du salon Pro-Est, avec le président du Comité national du commerce de proximité.

 Je souhaite que Belfort puisse postuler, dès 2014, pour obtenir le Label national « Commerces de proximité dans la ville ». Il faudra pour cela que la Ville de Belfort arrête de fragiliser les commerces par des aménagements non concertés.

 Pour obtenir ce label, Belfort doit enfin mettre en place une politique volontaire et consensuelle, en matière de maintien et de développement des activités commerciales en cœur de ville. Les idées ne manquent pas pour l’avenir. Le Label permet de placer un panneau à l’entrée de ville à côté des mentions « Villes fleuries » par exemple, et donc d’attirer une clientèle supplémentaire.

 Il me semble indispensable enfin que la Ville de Belfort améliore la communication autour de cette journée, et mette en place des animations valorisantes, avec les commerçants. C’est ce que je souhaite porter avec eux pour que la prochaine édition, en octobre 2014, soit une grande réussite. 

 

 

Hommage à Mgr Lecrosnier

J’apprends avec tristesse le décès de Mgr Eugène Lecrosnier, premier évêque du diocèse de Belfort-Montbéliard, décédé à 90 ans, ce mardi dans la Manche où il s’était retiré. Il avait répondu à l’appel du pape Jean-Paul II en mettant sur pied le nouveau diocèse de Belfort-Montbéliard en 1979, précurseur de toutes les autres formes de coopérations au niveau de l’aire urbaine Belfort-Montbéliard.

 Il a exercé son ministère à la tête du diocèse jusqu’en mars 2000, où le père Claude Schockert lui a succédé. Depuis, il avait le titre d’évêque émérite de Belfort-Montbéliard.

 C’était un évêque de caractère qui n’a jamais hésité à intervenir publiquement pour défendre ce qui lui semblait juste, même si cela devait déplaire. Il a été profondément à l’écoute de la population de l’aire urbaine, dans toute sa sociologie.

 Le père Lecrosnier s’est fortement investi dans le dialogue interreligieux, avec toutes les autres religions représentées dans l’aire urbaine.

 Je garderai le souvenir d’un homme qui a aimé, et adopté, l’aire urbaine Belfort-Montbéliard et ses habitants, lui qui était originaire de l’Ouest de la France.

 Ses obsèques se dérouleront lundi 21 octobre dans la cathédrale de Coutances (Manche) sous la présidence de Mgr Claude Schockert, actuel évêque de Belfort-Montbéliard.

 Le journal régional « La Manche Libre » annonce qu’Eugène Lecrosnier reposera au cimetière de Maupertuis, son village natal. 

 Une messe en la mémoire du père Lecrosnier sera organisée samedi 26 octobre, à 10h, en la cathédrale Saint-Christophe de Belfort.

 A ses proches, et à toute la communauté catholique du diocèse de Belfort-Montbéliard, j’adresse mes condoléances émues. 

La Croix bleue de retour à Belfort: une excellente nouvelle !

L'hiver dernier, j'avais tiré la sonnette d'alarme sur la situation de la Croix Bleue de Belfort, obligée de quitter ses locaux historiques de la rue de la Savoureuse, son propriétaire ayant décidé de vendre le bâtiment. J'avais notamment interpellé le maire de Belfort : nous n'avions pas le droit de laisser à la rue une telle association de bénévoles à caractère social (lutter contre l'alcool et les autres addictions).

La mairie de Belfort n'ayant pas bougé, et n'ayant même pas contacté la Croix Bleue, l'association a trouvé une solution de repli...mais pas à Belfort. Elle a loué une salle à Danjoutin, provoquant une dépense importante dans ses finances restreintes.
Au moment de son départ, j'ai participé avec émotion au dernier repas dans les locaux de la rue de la Savoureuse. J'ai dit aux adhérents présents que ce n'était qu'un au-revoir car je veillerai à ce que la Croix Bleue puisse revenir à Belfort au plus tard en 2014.

L'association a été exaucée. Alors qu'elle était déjà installée à Danjoutin, le cabinet du maire - que j'avais sollicité par courrier, en dénonçant son silence - a enfin appelé la présidente Corinne Dérangère. Et après plusieurs semaines de discussion, une solution a pu être trouvée.
Le vendredi 5 0octobre, j'ai été heureux de participer à la soirée inaugurale de la nouvelle salle de réunion de la Croix Bleue de Belfort, au centre culturel du Mont. Un moment comme toujours convivial. Le maire de Belfort est même venu à l'heure du café.

L'heure n'était pas à la polémique, mais à la satisfaction collective qu'une solution consensuelle ait pu être trouvée à Belfort pour cette association qui le mérite.
Dans ce nouveau lieu, elle pourra non seulement organiser ses réunions habituelles mais également participer à des activités sur le quartier. Des actions contre les addictions juvéniles pourront par exemple être menées avec le centre.

C'est donc une excellente nouvelle, et je m'en réjouis dans l'intérêt général de Belfort, des belfortains et de l'association.
Bon retour donc à la Croix Bleue de Belfort !

Et ce dimanche, je suis à Valentigney, pour fêter avec la Croix Bleue, ses 130 ans. En effet, c'est là qu'est née nationalement, cette structure. Bon anniversaire, donc.

Les bénévoles de la Croix Bleue, heureux d'être de retour à Belfort, posent en ma compagnie et celle de l'actuel maire de Belfort.

 

 Articles précédents concernant la Croix Bleue, à lire sur ce blog:

     - http://grudler.typepad.fr/blog/2013/03/la-croix-bleue-quitte-belfort-inadmissible-que-le-maire-de-belfort-nait-rien-fait-.html

     - http://grudler.typepad.fr/blog/2012/12/au-chevet-de-la-croix-bleue.html