CHRISTOPHE GRUDLER

« Oui l’alternance à Belfort est possible, autour d'un large rassemblement républicain"

Les prochaines élections municipales sont prévues en mars 2014. D’ici là, d’autres échéances, et pas les moindres, l’élection présidentielle et les élections législatives, se dérouleront normalement au printemps 2012. Les Françaises et les Français devront alors choisir un projet de société qui engagera la France jusqu’en 2017.

A l’issue de l’élection du Président de la République et des députés, une nouvelle page de notre histoire politique s’ouvrira quel que soit l’heureux élu à la Présidence de la République et quelle que soit la majorité parlementaire. Deux années nous sépareront alors des prochaines élections municipales. C’est à ce moment-là que nous devrons entrer dans une phase active de dialogue concret et constructif entre partenaires souhaitant changer les choses à Belfort.

Dans la Cité du Lion, les prochaines municipales de mars 2014 ne doivent pas être un rendez-vous manqué. Tous les responsables politiques locaux et de la société civile, qui ont la volonté de redonner une dynamique à la vie municipale et qui souhaitent se mettre au service des Belfortaines et des Belfortains, devront le moment venu nous rejoindre.

Aussi, Belfort a besoin d’une nécessaire respiration démocratique et doit en 2014 connaître l’alternance politique après 35 années ininterrompues d’une même majorité ayant détenu tous les pouvoirs locaux.

Pour parvenir à relever ce défi majeur qui, je dirais, s’impose à tous les responsables des formations politiques voulant changer les choses, un large rassemblement républicain doit se dessiner pour permettre à une nouvelle équipe de mettre en œuvre un programme municipal ambitieux pour la ville et ses habitants.
Ce large rassemblement doit donc se faire autour d’un projet réfléchi et destiné à faire de la ville de Belfort, une cité urbaine adaptée aux enjeux du 21ème siècle. Toute autre considération à ce stade, notamment de cuisine électorale, n’est pas à la hauteur des défis qui s’imposent à tous.

Bien sûr, je ne peux que me féliciter de voir d’ores-et-déjà certaines formations politiques m’encourager à préparer et à mener cette alternance municipale dans le cadre d’un travail d’équipe. Pour l’heure, dialoguons ensemble, préparons nous à relever ce défi, tournons nous vers l’avenir pour Belfort et ses habitants. Oui le rassemblement est possible. Oui, l’alternance à Belfort est possible. La victoire à Belfort est à ce prix !

Circulez, il n’ y a rien à voir !

L’Est le relate ce matin dans ses colonnes, la maison de quartier Jean Jaurès a du faire face à une démission collective de sa présidente et de dix administrateurs sur douze.
Il y avait des soucis à régler en particulier au niveau financier et un rendez-vous avait été demandé en mairie. Seulement voilà il a fallu 10 semaines pour en obtenir un.
Alors l’équipe dirigeante a préféré se démettre incapable de pouvoir gérer une crise sans l’appui de son principal financeur. Ne pas pouvoir obtenir un rendez-vous alors qu’il y a urgence, je vous laisse imaginer mon incompréhension devant une telle attitude de la municipalité.
Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de ce problème et l’on m’a plusieurs fois alerté sur la quasi impossibilité de rencontrer Etienne Butzbach.
La seule possibilité de lui faire part d’une doléance ou d’une remarque c’est de le croiser dans la rue en espérant qu’il soit de bonne humeur. Mr le maire n’assure aucune permanence pour permettre à ses administrés de le rencontrer et contrairement à la plupart des premiers magistrats il ne met pas son agenda en ligne. Personne ne sait où il est et ce qu’il entreprend pour notre ville. Un maire aussi inaccessible ne peut pas ressentir les préoccupations de ses administrés. Je l’invite donc à organiser une permanence régulière pour être plus au fait des problèmes que peuvent rencontrer les belfortains. Grâce à ces rencontres il comprendra peut-être que la politique qu’il mène nous conduit à la catastrophe. Lui seul à Belfort ne s’en est pas encore aperçu…

A propos d'une main tendue

Le député UMP Damien Meslot a organisé ce samedi matin sa deuxième conférence de presse en 48 h. Avec un thème unique, qui est un vrai événement: il propose de "tendre la main à Christophe Grudler et au Modem" pour gagner les prochaines élections municipales de Belfort.
Ce revirement total est incontestablement une bonne nouvelle, mais il incite à la prudence.

1/ Je répête depuis des années qu'il faut rassembler les forces pour en finir avec le système MRC en place depuis plus de 30 ans à Belfort. Un rassemblement qui, dans mon esprit, va de la gauche modérée jusqu'à la droite modérée et républicaine. Au lieu de rassemblement, M. Meslot me tape dessus depuis dix ans. Il se rallie maintenant à une logique de rassemblement. Ne boudons pas notre plaisir. C'est une bonne nouvelle.

2/ Soyons prudents devant des revirements qui peuvent être de circonstance...et qui peuvent être oubliés dès demain. Il y a un mois j'étais l'homme à abattre pour l'UMP, qui me considère aujourd'hui comme un interlocuteur valable ! Il est vrai qu'entretemps, les électeurs de Belfort-Est ont fait leur choix: 68% avaient massivement donné raison à ma candidature de rassemblement, l'UMP ne collectant que 31% sur sa seule étiquette.

3/ SI M. Meslot veut en finir avec les méthodes musclées à mon égard (depuis dix ans, il jure de me faire disparaître du paysage politique local), je ne peux que lui donner raison.

4/ Mais il convient de savoir ce qu'il y a derrière cet effet d'annonce. Est-ce sincère ? Est-ce un simple coup médiatique pour se donner le beau rôle, à la veille d'élections législatives qui s'annoncent compliquées pour lui ?

Par le passé, j'ai payé le respect de ma parole, et la confiance que j'avais accordé à la sienne. Je m'étais engagé à ne pas me présenter aux législatives de 2002, contre son soutien aux municipales. "En 2001 pour essayer, en 2008 pour gagner". Mais une fois élu député en 2002, il m'apprenait que dorénavant la mairie ce serait lui...
Je suis prêt à oublier ce passé. Mais avant de croire sa parole, il me faudra des actes... Car la confiance, cela se décrête, mais cela se décline par des actes.

5/ Il est clair que les municipales de 2014 doivent se préparer dès aujourd'hui, et que toute proposition de dialogue sans aucun préalable de quiconque est une chance à saisir. C'est ce qu'attendent les Belfortains qui n'en peuvent plus de cette équipe municipale.

Donc, je réponds favorablement à la proposition de dialogue de M. Meslot, et peu m'importe que cette proposition me soit transmise par voie de presse. Engageons un dialogue responsable, qu'il faudra élargir à d'autres formations ultérieurement (comme les Radicaux valoisiens ou les Radicaux de gauche, qui a mon avis doivent avoir toute leur place dans ce rassemblement).
Ce dialogue les Belfortains l'attendent, car il est l'unique voie pour constituer une liste unique en 2014, et apporter enfin aux Belfortains l'alternance qu'ils attendent, pour donner un nouvel avenir à notre ville.

Yves Ackermann n'est pas un homme de parole

"C'est avec une totale consternation que j'apprends ce qui s'est passé ce lundi au Conseil général du Territoire de Belfort.

Le président ayant calé cette réunion en pleines vacances scolaires, alors que j'avais pour la première fois depuis un an l'occasion de m'absenter quelques jours avec ma femme et mes enfants, je l'ai informé vendredi dernier de mon absence, et de mes souhaits pour mes délégations (comme le font tous les conseillers généraux).

Lors de notre réunion de travail, je lui ai dit que je ne demanderai rien de plus que le maintien de mes délégations actuelles. "Je prends l'engagement de vous conserver toutes vos délégations", m'a-t-il dit.

Parmi celles-ci: ma place au conseil d'administration de Territoire Habitat. Le MRC était monté au créneau pour exiger que je n'en fasse plus partie; l'UMP en avait fait de même.

Cet engagement du président permettait de casser cette entente tacite MRC-UMP. Je suis donc parti serein, car j'ai toujours été un élu qui accorde de l'importance à la parole donnée. C'est mon éthique de vie.

Mal m'en a pris: Yves Ackermann a finalement cédé aux manoeuvres de l'UMP, pour m'exclure du conseil d'administration de Territoire Habitat, et rejouir au mépris de sa parole tant l'UMP que le MRC !! Et ceci en mon absence, sans que je puisse me défendre. Et en essayant d'impliquer ma suppléante, qui ne se fera pas complice de cette manipulation.

Je retiendrai deux choses de cette petite tambouille politique:
1/ Yves Ackermann n'est pas un homme de parole
2/ Je sais clairement qui fait peur à qui à Belfort et dans le Territoire

Evidemment, si Yves Ackermann se rendant compte de son égarement, trouvait un moyen de tenir parole, je retirerais immédiatement mes propos...

Je sors serein de cette petite péripétie politicienne. Elle me renforce dans mes convictions: il faut en finir avec tout cela, et mettre en place dans le département et à Belfort, une nouvelle génération d'élus qui sera uniquement attachée à l'éthique, et à la défense de ses concitoyens."

Christophe GRUDLER
Conseiller général de Belfort-Est
Conseiller municipal de Belfort

Merci du fond du cœur

Au lendemain de cette belle élection sur Belfort-Est, je tenais à remercier du fond du cœur les 1716 électeurs qui se sont déplacés dimanche pour soutenir mon action dans l’urne. Ils m’ont apporté la plus belle des récompenses : une large victoire, et au passage le meilleur score du deuxième tour en Franche-Comté (68,23% des exprimés).

C’était d’autant plus difficile à réussir que Belfort-Est est le plus grand canton de Belfort et du Territoire.

J’aurai une pensée particulière pour mon ami Philippe Bretonneau, trop tôt disparu en 2010, après avoir dirigé toutes mes campagnes électorales. Je lui dédie cette victoire.

Je n’oublie pas l’équipe de bénévoles qui m’a accompagné dans cette campagne : délégués de quartier, comité de soutien, responsables de campagne, de la permanence, de l’affichage, chargés de la diffusion des tracts, de la tenue des bureaux de vote, etc. Qu’ils en soient tous chaleureusement remerciés.

Je n’oublie pas non plus mon épouse et mes enfants qui, depuis des années, sont toujours à mes côtés pour vibrer au rythme de mes campagnes électorales, tant dans les moments difficiles que dans les moments plus heureux comme hier soir.

Une pensée enfin pour Aziz Daoudi et Philippe Legros qui, avec leurs suppléantes Delphine Baverel et Julie de Breza, et des équipes dynamiques, ont courageusement porté nos couleurs sur les cantons de Belfort-Ouest et Belfort-Nord. Là, l'espoir semé portera ses fruits demain. 

Dès aujourd’hui, avec ma suppléante Martine François, je me remets au travail sur mon canton de Belfort-Est pour mener à bien l’action entreprise. Je ne changerai rien à mon mode de fonctionnement : rester humble, honnête, présent, travailleur, innovant, rassembleur…

J’entends être une voix forte et indépendante au Conseil général du Territoire de Belfort : je voterai pour ce qui est juste, et je m’opposerai à ce qui le mérite. Mon seul paramètre de jugement sera l’intérêt général, parfaitement compatible avec la défense des intérêts du canton et de ses habitants.

Travailler au quotidien ne doit pas empêcher de lever la tête, pour voir, au loin, dans quelle direction il faut poursuivre le chemin. Car les Belfortains ont besoin d’espoir. Ils ont besoin de croire en un nouveau projet.

L’enseignement de ce scrutin, c’est que le rassemblement est la seule voie du succès.

Pour réussir cette campagne, nous nous sommes basés sur la réunion d’hommes et de femmes venus d’horizons très divers, animés collectivement par l’amour de leurs quartiers, de leur ville de Belfort et de leur département.

L’important n’est pas d’où nous venons. L’important c’est ce que nous voulons faire ensemble pour Belfort dans les années qui viennent, à l’heure où, nous le constatons au quotidien, les choses doivent changer dans cette ville.

J’appelle toutes celles et ceux qui croient en un tel projet à rejoindre dès maintenant cette dynamique en se faisant connaître auprès de mon équipe ou auprès de moi-même.

Les élections municipales se déroulent dans trois ans : c’est déjà demain, et c’est dès aujourd’hui qu’il faut préparer ce grand rendez-vous.

Pour le réussir tous ensemble.

De tout cœur, à vous, et bien fidèlement.

Christophe Grudler »

Optymo 2 : de qui se moque Christian Proust ?

En pleine campagne électorale pour sa réélection, Christian PROUST vient fanfaronner devant les médias pour dire tout le bien que les Belfortains pensent d’Optymo 2 ! C’est une honte !
Il y a quelques mois, M. PROUST lui-même nous expliquait que l’enquête de décembre était « purement administrative », « sur les grands principes et non pas sur les détails », et qu’il n’y aurait pas de vraie concertation avec les Belfortains avant le printemps.
Et aujourd’hui, conférence de presse de circonstance : il vient nous dire qu’il a fait un sondage et que tout le monde est heureux d’Optymo 2.
Sur les grands principes généraux, évoqués dans ce sondage, il est difficile de ne pas être d’accord : nous voulons tous davantage de transports en commun, des vélos à disposition, des espaces pour les piétons …
M. PROUST prend les Belfortains pour des imbéciles car il ne dit rien sur les sujets qui fâchent.

M. PROUST a-t-il demandé aux Belfortains s’ils étaient d’accord avec :
* la suppression de 250 places de stationnement au centre-ville ?

* la modification en profondeur des sens de circulation ?

* la fermeture programmée de commerces du quai Vauban, du quai Foch, du Fourneau et de la rue Denfert-Rochereau, menacés par l’interdiction d’accès aux voitures, et par la nouvelle route qu’il imagine sur la place de la Résistance ?
C’est sans doute ce que M. PROUST appelle l’intérêt général : les projets qu’il porte sont tous excellents, et de grande valeur, contrairement à l’avis des Belfortains pour lesquels il n’a que mépris, comme le prouve ce pseudo-sondage.
Les Belfortains ne seront pas dupes de cette méthode qui ne les respecte pas. Une fois de plus Mr PROUST nous montre son attitude favorite : le culte de la personnalité associé à une mauvaise foi des plus honteuses.
C’est en raison de l’absence de concertation et de dialogue que j’ai été le seul élu à ne pas voter ce projet au Conseil général.

Défendre l'honnêteté en politique

J'ai écouté avec attention les commentaires des "politiques" suite au récent sondage plaçant Mme Le Pen en tête pour le vote présidentiel. Ce résultat doit interpeller tous les élus. C'est une réalité. L'ignorer serait une bêtise.
Pour moi, les gens qui votent pour le Front National marquent un ras-le-bol généralisé, et montrent, d’un point de vue global, qu’ils ne croient plus en la classe politique.
La meilleure réponse à apporter ne se trouve surtout pas dans la surenchère.
Elle se trouve au contraire dans un travail au quotidien, où chaque élu aurait à cœur à la fois d'être exemplaire, de défendre l’éthique et l’honnêteté en politique et de mettre au premier plan de leur action, l’intérêt général plutôt que des intérêts personnels et partisans.
Les gens apprécient des valeurs comme la sincérité, le respect de la parole donnée, le travail de fond, la compétence … . C’est lorsqu’ils se sentent bafoués qu’ils se laissent aller à de tels votes extrêmes.

Une « manifestation de circonstance » pour la candidate du MRC ?

Voici le communiqué de presse que j'ai fait parvenir à la presse régionale, pour dénoncer un élément du "système MRC" à Belfort: le clientèlisme...

"Le service jeunesse de la Ville de Belfort effectue un travail important, que je ne remets pas en cause. Mais je ne suis pas d’accord lorsqu’à un mois des élections cantonales, ce même service jeunesse prend des initiatives suspectes. Il a ainsi invité une vingtaine de jeunes du quartier des Glacis au stade Bonal, pour suivre Sochaux-Marseille en compagnie de la candidate MRC Mme Guiot, et de son mentor le maire de Belfort Etienne Butzbach.

Tant mieux pour ces jeunes qui ont pu suivre gratuitement un bon match de football. Et je suis certain qu’ils ne seront pas dupes de la manipulation électorale dont ils sont l’objet, aux frais du contribuable belfortain.

Mais je demande des explications à la candidate du MRC, et au maire de Belfort – que l’on a vu pour la première fois dans une tribune de Bonal, alors qu’habituellement il fréquente la loge présidentielle et les salons de réception situés derrière. Combien de billets ont été payés par la Ville ? Combien de fois, sur les 12 derniers mois, un tel groupe a participé à un match à Sochaux ?

Faute de réponses satisfaisantes, je serai conforté dans mon analyse : il s’agit là d’une « manifestation de circonstance » qu’il conviendra de réintégrer au compte de campagne de la candidate MRC, à charge pour elle de rembourser la Ville de Belfort des frais engagés.

Cette petite péripétie montre que le MRC est prêt à employer tous les moyens pour remporter le canton de Belfort-Est. Plus que jamais, la mobilisation est nécessaire pour stopper de tels comportements."

La réponse de Chr. Grudler à D. Meslot: pas de candidat Nouveau Souffle à Belfort-Centre

A l’occasion de sa cérémonie des vœux, vendredi soir devant 200 personnes réunies à la Maison du Peuple de Belfort, Christophe Grudler, conseiller général de Belfort-Est, a répondu pour la première fois à Damien Meslot (UMP), conseiller général de Belfort-Centre, qui a décidé de présenter un candidat contre lui sur le canton de Belfort-Est.

Bien décidé à faire mordre la poussière au conseiller général sortant Grudler, élu depuis 1998, et donc de faire le jeu de la candidate du MRC, M. Meslot veut, d’après la presse qui le relate, « faire le ménage à Belfort-Est », et « régler les comptes ». La prochaine phrase se sera sans doute « nettoyer au Karcher le canton de Belfort-Est ». Bref, M. Meslot veut entretenir une haine qui dure depuis plus de dix ans entre les deux hommes, et dont tous les Belfortains ont un ras-le-bol généralisé.

« Au niveau départemental, je représente une opposition modérée, constructive mais sans concession lorsque l’on transgresse des valeurs, ou lorsque l’on mène des projets qui ne conviennent pas, explique M. Grudler. Il y a par ailleurs trois élus UMP. En clair, l’opposition départementale détient 4 sièges sur 15. Il me semblerait plus utile de consacrer l’énergie de chacun à la conquête de nouveaux cantons, plutôt que de mener des combats de chiffonniers, qui ne réhaussent pas la politique. »

« Sur mon canton, je ne serai pas le candidat de la haine et des règlements de compte », a commenté Christophe Grudler, qui entend « ne pas répondre aux polémiques, et à ceux qui veulent tirer la campagne électorale vers le bas ». « Je serai là d’abord pour les habitants de Belfort-Est, pour défendre leurs intérêts et les représenter dignement. Ils connaissent tous la sincérité de mon engagement à leurs côtés.»

« Face à ceux qui veulent entretenir la haine, et une guerre de 30 ans, entre composantes différentes de l’opposition, je refuse de descendre dans la cour de maternelle, ou dans le caniveau, où ils veulent m’attirer », a-t-il ajouté.

« Ma réponse sera donc claire : à ceux qui veulent m’attirer vers la bêtise, je vais répondre par l’intelligence. Je ne présenterai personne sur le canton de Belfort-Centre, où M. Meslot se représente. En cas d’échec, il n’aura à s’en prendre qu’à lui-même et à la haine qu’il entretient. Il ne pourra pas trouver de bouc-émissaire.

Je sais qu’en prenant cette décision je ferai des déçus parmi mes nombreux amis qui habitent à Belfort-Centre, et parmi mes candidats qui s’étaient préparés. Mais je sais aussi que cette décision montrera clairement aux yeux de tous que je mène une action publique non pas pour régler des comptes, mais au bénéfice des Belfortains.

J’inviterai mes amis de Belfort-Centre, qui ont un énorme pouvoir entre les mains, à voter en leur âme et conscience. Je les informerai personnellement – comme tous les habitants de Belfort-Centre - de la façon, digne ou indigne, dont se déroulera la campagne sur le canton de Belfort-Est. »

Par ailleurs, Un Nouveau Souffle pour Belfort présentera deux autres candidats sur les cantons de Belfort : Philippe Legros à Belfort-Nord, Aziz Daoudi à Belfort-Ouest. « Tous les deux ont de réelles chances de gagner », a commenté Chr. Grudler. L’ensemble de ses candidats aux cantonales sera présenté début février.

Christophe Grudler compte « sur un large rassemblement de voix, de tous ceux qui veulent en finir avec le MRC à Belfort. »

« Nous faisons travailler ensemble des gens d’origine différente qui veulent en finir avec la chape de plomb MRC qui dure depuis trente ans : c’est uniquement au prix d’un tel rassemblement dans la diversité des origines que nous pourrons former une nouvelle majorité à Belfort en 2014, et inventer un avenir meilleur pour tous les Belfortains. Je n’ai d’autres ambitions que de parvenir à ce but : je vous en fais le serment », a-t-il déclaré, chaleureusement applaudi par le large public présent.

Le maire de Belfort "punit" un de ses proches passé au PS

Comme il fallait s'y attendre, ce jeudi soir, le maire MRC de Belfort a "puni" l'un de ses proches qui a rejoint le PS. Psychodrame dans la majorité municipale...et grosse blessure qui sera difficile à refermer !!
Voici l'intervention que j'ai présentée au nom de notre groupe Un Nouveau Souffle pour Belfort lors de ce conseil municipal qui a fini à 3 h 20 du matin !!
« Il ne faut pas se voiler la face, ni masquer la vérité aux Belfortains. Le vote de nouveaux délégués à la Communauté d’agglomération belfortaine n’a qu’un but : sanctionner M. Guémazi afin de le punir d’avoir eu l’outrecuidance de rejoindre un autre parti de votre majorité, et de s’être opposé à vous.

Je précise les choses clairement : les affaires de la majorité municipale concernent la majorité municipale ; ce n’est pas à l’opposition municipale de les arbitrer dans un sens ou dans l’autre. C’est pourquoi nous nous abstiendrons de voter.

Mais cette situation politique particulière – qui risque de fragiliser votre majorité municipale – nous amène à faire quelques commentaires.

1/ N’aurait-il pas été plus simple, et aussi plus franc, d’agir au niveau de la Communauté d’agglomération plutôt que de revenir devant le conseil municipal, pour une affaire qui ne le concerne pas directement ?

2/ Vous avez avancé d’une semaine la date du conseil municipal de Belfort. On me dit que c’était pour empêcher M. Guémazi de sièger encore une fois à la CAB, dont la réunion était initialement prévue ce jour. Dites-nous que ce n’est pas vrai… Nous autres, conseillers municipaux de base, sommes toujours prêts à répondre présents, pour un conseil municipal extraordinaire, ou pour une date modifiée, lorsque l’intérêt supérieur de notre ville est en jeu. Et là, vous auriez changé la date pour un simple règlement de compte politicien…Dites-nous que ce n’est pas vrai.

3/ Votre municipalité a été élue avec une liste d’union, dans le cadre d’un programme validé par l’ensemble des membres de votre liste. Il est tout à fait curieux de constater que vous considérez comme un crime de lèse-majesté le fait qu’un membre de votre équipe passe d’une composante de votre majorité à une autre. D’où ma question : formez-vous une majorité bien cohérente si ce qui vous importe ce n’est pas la compétence des uns ou des autres, mais leur étiquette politique ? Quels seront les prochains punis ?? A qui le tour la prochaine fois ?

4/ Pour déjà un peu répondre à cette question, vous nous dites qu’il y avait des divergences de fond entre M. Guémazi et vous sur la façon de mener les affaires du SERTRID et de la CAB. Vous aviez alors tout à fait le droit de lui retirer ses attributions. Mais alors pourquoi avoir attendu que cet élu adhère au PS pour lui retirer sa délégation ? Bénéficie-t-on d’une protection spéciale lorsque l’on reste proche du MRC, et d’un anathème lorsque les élus sont d’une autre composante de votre majorité ?

Bref, tout ce spectacle politicien donne une image bien affligeante aux Belfortains, à l’heure où notre assemblée devrait se concentrer sur des débats bien plus essentiels pour l’avenir de notre ville. Outre la volonté de ne pas arbitrer votre débat interne, notre abstention de vote aura également un autre sens : celui de dire que vous feriez mieux de consacrer toute votre énergie au bénéfice des Belfortains, qui en ont bien besoin par ces temps de crise… »