CHRISTOPHE GRUDLER

Ophtalmos à la Jonxion : dire la vérité...

La lecture de l'Est Républicain de ce jeudi 16 Juin, et les explications de M. Meslot, député-maire de Belfort, concernant l'installation retardée de deux ophtalmologues à la Jonxion, m'obligent à apporter quelques précisions importantes sur ce dossier.

1/ les ophtalmos italiens, annoncés à La Jonxion il y a trois mois dans un tract de Damien Meslot, ne viendront pas : ils se sont installés il y a quelques jours dans le Bas-Rhin, à Strasbourg et à Selestat...
2/ des locaux de la Jonxion ont bel et bien été achetés pour accueillir un cabinet d'ophtalmologie, et c'est une très bonne nouvelle. Ce ne sont pas des ophtalmologues qui ont acheté, mais un investisseur privé Xavier Morvan.
3/ Ce dernier a une très bonne expertise du métier : il a déjà installé une dizaine de cabinets d'ophtalmologie en France, dont un à Audincourt.
4/ Le désistement des ophtalmos italiens - qui vient de tomber - retarde considérablement le projet de la Jonxion. L'investisseur examine d'autres candidatures, dont celle d'un ophtalmologue grec, qui doit cependant passer plusieurs étapes administratives avant de pouvoir - le cas échéant - s'installer en France.

A date, il n'y a donc aucune garantie qu'un cabinet d'ophtalmologie ouvre ses portes à la Jonxion, ni cet été - comme annoncé par M. Meslot dans son précédent tract - ni en septembre.

Cette situation est désagréable pour tout le monde : le manque d'ophtalmologues est criant dans l'aire urbaine, et tout particulièrement à Belfort. Je ne peux qu'encourager M. Meslot à poursuivre ses efforts pour combler ce manque, et à communiquer par tract en temps et en heure, une fois que les choses seront certaines.

SPAR de la Pépinière: enfin une solution !!

Depuis la fermeture du magasin Spar de la Pépinière, je me suis mobilisé, avec toute mon équipe, pour obtenir la réouverture à cet endroit d'une supérette pour les habitants du quartier de la Pépinière.

Après le changement de majorité à la mairie en 2014 et au conseil général en 2015, rien n'avait bougé, malgré la mobilisation des habitants.

 

Beaucoup de monde avait participé aux manifestations organisées en 2014.

 

 

La propriétaire du tabac-presse voisin, très dynamique, avait proposé d'acheter le local pour y ouvrir un magasin d'alimentation. Mais le prix demandé par Territoire Habitat était trop élevé...

Aujourd'hui, la Ville de Belfort a enfin décidé de bouger. Elle va acheter le local à Territoire Habitat (la décision sera prise lors de la réunion du conseil municipal de ce mois de juin).

Après des travaux de réaménagement (ouverture et parking sur la rue de Bavilliers), elle va le louer au tabac-presse, qui espère pouvoir ouvrir sa supérette dès cet automne, la mairie tablant plutôt sur le début d'année prochaine...

Les habitants de la Pépinière peuvent compter sur moi pour suivre le dossier avec attention. Et veiller à ce que leurs intérêts soient respectés, comme je l'ai toujours fait.

Taxe sur CDD : un chèque pour calmer les râleurs, une taxe pour enfoncer les chômeurs

La décision de Manuel Valls, premier ministre, de taxer davantage les CDD montre l'état de désespérance dans lequel ce gouvernement se trouve : navigation à vue, mesures incohérentes et électoralistes...

Pour calmer les râleurs qui occupent la rue, M. Valls veut taxer davantage les CDD : en clair, augmenter les charges sur ces contrats de travail...

 Le résultat des courses ? Moins d'employeurs y auront recours, augmentant ainsi mécaniquement le nombre de chômeurs, voire le travail au noir, en lieu et place des CDD de très courte durée...

Je dénonce avec la plus grande fermeté cette mesure qui est un nouveau coup dur contre l'emploi et l'économie française. C'est une mesure totalement irresponsable, qui enfonce les chômeurs.

La décision finale ne revient pas au gouvernement mais aux partenaires sociaux : j'espère que ceux-ci sauront faire preuve de davantage de discernement qu'un premier ministre aux abois...

 

« Solidaire » des salariés de chez Realgraphic

L’entreprise Realgraphic, installée sur le secteur des Glacis de Belfort, au cœur de mon canton, a été placée en liquidation judiciaire ce mardi.

Je suis effaré de voir cette imprimerie, prospère il y a encore quelques années, qui employait 48 personnes, s’être petit à petit vidée de sa substance, avant d’être contrainte de fermer ses portes ce mardi.

Ce n’est pas ce que nous attendions de la dernière reprise par une imprimerie de Strasbourg. C’est une bien mauvaise nouvelle économique pour la ville de Belfort et l’agglomération.

Avec ma collègue conseillère départementale, Julie de Breza, nous exprimons notre sympathie et notre solidarité aux 22 salariés qui se retrouvent sans emploi.

Nous avons eu l’occasion d’échanger avec eux ce mercredi 16 mars.

Nous accompagnerons ceux qui le souhaitent dans leur recherche d’emploi, dans un domaine économique – l’impression et l’édition – que nous connaissons bien. 

 

GE relocalise 400 emplois à Belfort : "Une excellente nouvelle"

Je me félicite de la décision de General Electric de relocaliser 400 emplois à Belfort.

Lors de son dernier passage à Belfort, Clara Gaymard nous avait clairement indiqué que l'investissement de GE en France, et à Belfort, serait proportionnel à la mobilisation des collectivités et de l'Etat à ses côtés. La fourniture d'une ligne de crédit pour les exportations de General Electric par l'agence publique française COFACE entre bien dans ce cadre, et Belfort en bénéficie pour ses fabrications de turbine. C'est une excellente nouvelle à l'heure où la ville doit faire face à un chômage galopant, et à une baisse du pouvoir d'achat de ses habitants.

Il s'agit là d'une première annonce qui, nous l'espérons tous, en appellera d'autres. Pour cela, il faut que le nouveau Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté s'investisse pleinement dans le renforcement de notre tissu industriel, en développant des aides et des formations vraiment adaptées aux besoins, notamment du marché mondial de l'énergie dont le redémarrage est annoncé.

Visite de François Hollande en Haute-Saône : De la communication électoraliste...et aucune vraie réponse !

Comme on pouvait le craindre, la visite de François Hollande et de ses ministres en Haute-Saône s'est limitée à de la communication électoraliste régionale et nationale. Il en faudra davantage pour sauver le soldat Dufay...

Le précédent comité interministériel, organisé il y a 6 mois à Laon dans l'Aisne, avait sorti 46 mesures en faveur de la ruralité. Ce lundi en Haute-Saône, il n'y avait plus grand chose dans la boîte à outils : 21 mesures seulement, et toutes de portée limitée.

En faveur de la ruralité, le président a promis aux communes 500 millions d'euros, dont il n'a pas le premier euro : les arbitrages budgétaires n'ont pas été effectués.

500 millions, cela correspond à une aide de 15.000 euros par commune rurale, notamment en Bourgogne-Franche-Comté, alors que dans le même temps les Dotations de l'Etat s'écroulent (moins 15 milliards d'euros pour les collectivités locales).

Avec 15.000 euros, va-t-on sérieusement inverser la courbe de la désertification dans les zones rurales ? Va-t-on sérieusement mettre fin au sentiment d'abandon au profit des métropoles et des grandes villes ? Non.

La réponse sur l'accès aux urgences est grotesque : l'Etat ferme des services publics d'urgence et veut compenser en formant des médecins généralistes privés qui croulent déjà sous le travail, et qui ne sont pas des urgentistes... C'est une France à deux vitesses qui se dessine.

Localement, je partage la même analyse que Jean-Claude Durupt, président du Modem de Haute-Saône. En matière de désenclavement et d'aménagement du Territoire, je regrette qu'aucun engagement ferme n'ait été annoncé pour l'avenir de la ligne ferroviaire 4 (Paris-Vesoul-Lure-Belfort), notamment concernant la desserte de la gare de Lure.

Le contournement routier de Port sur Saône, annoncé pour 2016, aurait pu être une bonne nouvelle...si le président de la République n'avait pas ainsi entériné un nouveau retard, le chantier devant être démarré par l'Etat en 2015.

L'annonce d'une nouvelle prison à Lure, pour remplacer celle de 70 places, vétuste et dangereuse, fermée en 2014, est un bon signal en matière d'emploi. Mais avec une annonce de 300 places - ce qui en fait un grand établissement -, le président de la République est en totale opposition avec sa Garde des Sceaux, Mme Taubira, qui estimait que 70 places en centre-ville à Lure correspondait aux établissements de petite taille et de proximité qu'elle souhaitait promouvoir...

Une concertation s'impose avec les personnels pénitentiaires du Nord Franche-Comté (souvent peu favorables aux grands établissements, plus difficiles à surveiller) et les collectivités locales pour voir quel impact cette initiative aura sur les prisons - vétustes - de Belfort et Montbéliard.

Clairement, ces annonces médiatiques du président de la République ne répondent pas aux enjeux des territoires ruraux de Bourgogne-Franche-Comté. La campagne des Régionales qui s'ouvre permettra d'apporter de vraies idées pour les préserver et les développer.

 

Ordures ménagères de la CAB : privatisation en cours ?

Un événement quasi-historique se déroule depuis quelques jours à la Communauté d'agglomération de Belfort (CAB): pour la première fois dans l'histoire du service de ramassage des ordures ménagères (qui fonctionne depuis les années 1920), une tournée de ramassage est sous-traitée au secteur privé.

Depuis jeudi dernier, deux agents de la société Veolia effectuent une tournée avec du matériel municipal sur plusieurs communes de la CAB.

J'ai interpellé le président de la CAB sur cette initiative, et j'attends sa réponse : est-ce le premier signal vers une privatisation du service des ordures ménagères ? Ou est-ce une mesure exceptionnelle, vraiment liée - comme la CAB essaie de le vendre - à une pénurie de personnel en raison d'arrêts maladie et de congés annuels ?

1/ s'il s'agit d'une mesure exceptionnelle ponctuelle, pourquoi faire appel à une société privée pour remplacer des agents malades, alors que la Ville de Belfort et la CAB emploient des centaines de personnel en "contrat de remplacement" ? Ce sont des contrats précaires, où les agents ne demandent qu'à faire de nouvelles heures de remplacement dans les services qui en ont besoin. Et aucune qualification n'est nécessaire pour être rippeur... Cette solution aurait été la moins coûteuse et la meilleure socialement.

2/ s'il s'agit du début d'une privatisation sournoise, il faut tirer la sonnette d'alarme. Une telle mesure risquerait d'aboutir à un coût de fonctionnement supérieur pour le contribuable, ainsi qu'à une dégradation du service public (recours au "mono-ripage" à l'arrière du camion). Si c'est le but recherché, le président de la CAB doit clairement annoncer la couleur dès maintenant.

L'hôtel du Gouverneur doit être un moteur touristique pour la vieille ville

J’apprends avec satisfaction que la Ville de Belfort va acquérir l'Hôtel du gouverneur à Belfort.

Depuis 2010, je réclame l'achat de ce bâtiment, édifice historique majeur pour Belfort, rappelant au cœur de la vieille ville ce lien important qui unit notre cité à notre armée. Je me réjouis que le député-maire en fasse l'acquisition pour notre cité.

Depuis les travaux de la Place d'armes menés par la précédente majorité municipale, la vieille ville voit son activité reprendre timidement grâce à l'énergie de ses commerçants. On est encore loin d’un fonctionnement optimal et beaucoup de commerces souffrent. Seul le développement touristique permettra de sortir la Vieille Ville de cette situation.

Dans ce cadre, l’hôtel du Gouverneur ne doit pas être un « xième » bâtiment consacré à l’aménagement de bureaux administratifs. Il doit être consacré au tourisme, et abriter une locomotive de développement dans ce domaine.

Aussi, je rappelle que le député-maire Damien Meslot s'était engagé publiquement – dès mars 2014 - à étudier la question de l'aménagement du Musée de l'infanterie, projet que je porte et que je continue à défendre auprès des autorités militaires. J’ai fait postuler Belfort, et nous sommes aujourd’hui deuxième dans l’ordre de préférence du Ministère de la Défense.

Il est primordial que Belfort devienne le point de convergence de cette histoire commune d'une France qui porte en elle encore les traces de ce passé militaire, et dont les associations d'anciens combattants et patriotiques pourront perpétuer la mémoire.

Avec la refondation du musée historique, cette opération de valorisation de notre patrimoine permettra à la vieille ville d'accroître sa fréquentation par les nombreux touristes qui viendront visiter et consommer à Belfort. De plus, il s'agit d'une occasion unique de faire de Belfort, un musée de l'armée bis, à l'image du Louvre de Lens ou du centre Pompidou de Metz, les deux plus grands succès de « décentralisation » dans le domaine culturel en France.

Associé à un office de tourisme en son sein, cet équipement renforcera l'attractivité de notre région fortifiée en donnant par ailleurs la vitrine d'une ville dynamique.

Pour cela, il faut que la Ville de Belfort se positionne clairement sur ce dossier et m’écoute : je dispose des éléments les plus étayés pour que ce projet puisse devenir réalité rapidement dans notre ville de Belfort. Je me tiens à son entière disposition pour concrétiser ce Musée de l’Infanterie à Belfort. 

 

Ci-dessous, extrait de l'engagement de D. Meslot sur le Musée dans l'Est Républicain du 26/03/2014.

 

Ma pétition contre l'achat de véhicules américains par l'armée dépasse les 10.000 signatures en 3 jours !!

 

Dès la révélation par L'Est Républicain de la commande de matériel américain pour l'Armée française, en lieu et place des véhicules Peugeot P4, j'ai créé une pétition en ligne, sur le site Mes Opinions, pour dénoncer cette initiative gouvernementale.

Après seulement trois jours, cette pétition vient de franchir le mur symbolique des 10.000 signatures. Vous pourrez voir sur le lien joint le nombre de signatures en direct, et signer cette pétition si vous ne l'avez pas encore fait :

http://www.mesopinions.com/petition/politique/armee-francaise-soutenir-industrie-francaise-achat/14263

C'est un succès inespéré. La mobilisation vient non seulement de la région Bourgogne-Franche-Comté, mais également de toute la France. Les gens me téléphonent, ou me contactent par mail, à longueur de journée pour me dire leur soutien à mon initiative.

Cette décision est une faute politique majeure pour le gouvernement, qui touche la corde sensible de beaucoup de nos concitoyens, inquiets pour l'avenir de notre industrie en France, et notamment de notre industrie automobile. Je me réjouis que d'autres élus régionaux et nationaux aient maintenant rejoint ce combat.

La pétition reste en ligne jusqu'à la fin du mois. J'irai ensuite la remettre au Premier ministre Manuel Valls, comme je m'y suis engagé.

J'attendrai de sa part des réponses précises sur les futurs programmes d'équipement de l'Armée française - notamment le Véhicule léger tactique polyvalent (VLTP) prévu pour 2020 - et sur la concertation à engager avec nos industriels français, qu'ils s'appellent Peugeot, Citroën ou Renault..

Non à l'achat de Rangers américains pour remplacer les Peugeot P4 dans l'armée française

La pétition que j’ai lancé approche les 500 signatures en 24 h !

Dès l'annonce dimanche par L'Est Républicain de l'achat par l'Armée française de véhicules américains (Ford Ranger) pour remplacer les Peugeot P4 assemblés à Sochaux, j'ai fait part de mon indignation : Comment le gouvernement peut-il dire soutenir l'industrie française en passant des commandes à l'industrie américaine, au détriment d'une production basée à Sochaux depuis 1984 ?

Il faut joindre les paroles aux actes, où alors c'est la parole politique qui n'est plus crédible...

En Bourgogne-Franche-Comté, ce sont des dizaines de milliers d'emplois qui sont concernés dans le domaine des transports (automobiles et ferroviaires). L'incompréhension est totale parmi les salariés de la filière dans la région.

La notion de défendre le "Made in France" a été portée par François Bayrou lors de l'élection présidentielle. De nombreux partis politiques, et le gouvernement Valls, l'ont repris depuis.

Le gouvernement avait l'obligation morale d'acheter du matériel français pour l'armée française, à compétences techniques et financières égales.

J'invite tous ceux qui le souhaitent à signer ma pétition en ligne afin de faire pression sur le gouvernement pour que les prochains 4000 véhicules qui seront commandés soient français: Pour signer, suivre ce lien.

Et je propose, plus que jamais, un vrai programme régional de soutien à notre industrie, fortement menacée alors qu'elle dispose d'un potentiel énorme.

 

Le Peugeot P4 équipe l'armée Française depuis 1982.